AADL 3 : nouvelles facilités pour versement de l’apport initial et paiement du montant restant du prix du logement

AADL 3 Algérie
L'ouverture des inscriptions au programme AADL 3, le 5 juillet à partir de 17h00. D. R.

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a indiqué, mercredi à Alger, que l’actualisation du décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’acquisition de logements dans le cadre de la location-vente AADL permettra le versement de l’apport initial des bénéficiaires en 5 tranches au lieu de 4 et la prolongation du délai de paiement du montant restant du prix du logement à 30-35 ans au lieu de 25 ans.

Procédant à l’inauguration du nouveau siège de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement AADL, qui est chargée de la réalisation et de la distribution des logements de location-vente, Belaribi a précisé qu’en prévision de l’ouverture des inscriptions au programme AADL 3, le 5 juillet prochain à partir de 17h, le décret exécutif  01-105 fixant les conditions et les modalités d’acquisition, dans le cadre de la location-vente, de logements réalisés sur fonds publics a été actualisé et sera publié au Journal officiel dans les prochains jours.

Le ministre a précisé que l’actualisation du décret permettra le versement de l’apport initial des bénéficiaires en 5 tranches au lieu de 4 précédemment et la prolongation du délai de versement du montant restant du prix du logement à 30-35 ans, selon le cas, au lieu de 25 ans, en tenant compte du niveau de revenu des souscripteurs et de leurs conjoints.

Belaribi a, en outre, fait savoir que les inscriptions au programme AADL 3 et la gestion des dossiers de souscription jusqu’à la remise des clés se feront via la plateforme électronique, citant, par ailleurs, une mesure au profit des bénéficiaires âgés, permettant de faciliter le paiement des tranches restantes du prix du logement.

Le ministre a affirmé que l’inscription au programme AADL 3 sera 100% numérisée et se fera à l’aide du numéro d’identification national et du numéro de Sécurité sociale.

Le programme AADL 3 est «un nouveau défi que nous comptons relever en mettant les moyens et en misant sur la numérisation», a dit Belaribi, insistant sur le nouveau cachet urbanistique et architectural qui sera conféré à ce programme de logements dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des citoyens.

Tous les points relatifs à ce programme ont été étudiés et des correspondances ont été adressées aux walis pour la mise à disposition des assiettes foncières, ce qui permettra de lancer les projets dans les meilleurs délais, a précisé le ministre.

Il convient de noter que le premier programme de location-vente AADL 1 a été lancé en 2001, pour la réalisation de 55 000 unités à travers 24 wilayas. Il a été suivi, en 2013, du programme AADL 2, qui a enregistré 563 510 souscripteurs à travers l’ensemble du territoire national.

R. E.

Comment (3)

    Amin99
    20 juin 2024 - 8 h 17 min

    Voir des cités dortoirs pousser comme des champions dans tout le pays, cela répond à l’urgence immediate mais est-ce le bon choix? jusqu’à quand?

    Ce qui se fait aujourd’hui repond à l’urgence mais ce n’est pas beau à voir, il faut sortir des vieux schémas et changer de politique, la bonne politique serait de créer un mixte urbanistique, nouveaux centres ville avec grandes artères, immeubles, commerces, parcs, administration et quartiers résidentiels avec villas, extension des grandes villes avec developpement de nouveaux quartiers, grandes artères et toutes les commodités, création de villes nouvelles, modernes ..etc.

    Repenser totalement à la politique de la ville, à la répartition de la densité de la population, création de nouveaux bassins d’emplois et nouveaux centres villes notamment dans les hauts plateaux, faire participer les acteurs privés aux gros chantiers du pays, en finir avec l’anarchisme et le non respect de la loi, les permis de construire doivent être délivrés conformément à la politique de la ville, une police d’urbanisme veille au respect de la loi, tout depassements et abus non conformes au plan initial devrait être sanctionné.

    Faire participer des cabinets d’architectes, des urbanistes, des paysagistes aux grands projets de la ville, organiser des concours pour construire les quartiers et villes de demain.

    Enfin, il faut reconnaître que l’embellissement des grandes villes comme Alger, Oran ou Constantine réalisé ces dernières années est une réussite, il faut continuer sur cette voie.
    A bon entendeur

      Amin99
      20 juin 2024 - 12 h 56 min

      Toujours au sujet de l’embellissement, les climatiseurs et les paraboles dénaturent les facades des immeubles, c’est devenu un véritable fléau alors que des solutions existent en copropriété comme des installations collectives centralisées posées sur le toit ou ailleurs.

      Anonyme
      22 juin 2024 - 11 h 02 min

      Repenser totalement à la politique (de l’aménagement) de la ville, … Oui, certainement en tenant compte des problèmes sociétaux futurs qu’engendrent ces structures inélégantes et concentrant un nombre trop important des personnes dans une zone restreinte.

      D’autant qu’une masse d’immeubles comme on le voit en certains lieux dans notre pays où se manifeste plus qu’ailleurs les hausses de température, il serait judicieux d’envisager d’employer les techniques de construction qui sont mises en place dans de grandes villes étrangères , en Europe, en Asie. Cela participera à faire des économies d’énergie, de ne pas aggraver la pollution tout en permettant d’apporter aux occupants un cadre de vie agréable sans délinquance.
      Cela demande qu’en haut lieu soit pris en compte, les besoins sociétaux des citoyens, les nouvelles techniques de construction en rapport avec la crise climatique et qu’on les adaptent à notre environnement.

      A noter que nombre d’immeubles construits dans les trente dernières décennies présentent des défauts de conception et mériteraient d’être rasés. Donc, c’est un investissement à long terme. Si l’on construit mieux, en employant de bons matériaux tout en faisant des études sérieuses sur leur implantation comme sur leur impact environnemental et leur habitabilité afin qu’ils présentent une utilisation satisfaisante sur au moins une cinquantaines d’années, sinon plus … nous ferons un excellent investissement.

      En tenant compte que nous sommes dans une zone sismique, il y a lieu de rappeler l’importance d’intégrer le risque sismique dans le développement et l’aménagement urbains (et les plans d’aménagement en général) et de respecter —strictement— les lois et règlements d’aménagement et de construction. Cela n’a pas été toujours le cas.

      Sur le plan des inondations, là encore, il serait nécessaire de prendre en compter le changement climatique qui occasionne des pluies diluviennes provoquant, comme ces dernières années, des morts et des dégâts matériels.
      On voit donc que le programme AADL 3 doit s’inscrire non seulement sur le nouveau cachet urbanistique et architectural mais aussi sur la sécurité et le contrôle stricte des règles de construction définies par l’état comme par l’aspect environnemental et sociétal.

      Votre intervention est tout à fait judicieuse et de bon sens. D’autant qu’il existe dans ce pays d’excellents architectes.

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