Ali Benflis crée un pôle appelé «Les forces du changement»

L’ex-candidat à la présidentielle du 17 avril dernier vient d’annoncer la création d’un mouvement appelé «Les forces du changement». Dans un communiqué transmis à notre rédaction, Ali Benflis, qui veut battre le fer tant qu’il est chaud, a précisé qu’il s’agissait d’un pôle composé d’une dizaine de formations politiques. Ce pôle «des forces pour le changement» est ouvert, indique-t-on, à tous les acteurs politiques, personnalités nationales et composantes de la société civile qui partagent ses objectifs. Il regroupe, entre autres, Ali Benflis, Naïma Salhi, présidente du parti El Adl Oual Bayan, Abdallah Gougah, président du parti le Courant démocratique libre, Noureddine Bahbouh, secrétaire général de l’Union des forces démocratiques, Djahid Younsi, secrétaire général du mouvement El-Islah El-Watani, Djamel Benabdeslem, président du Front de l’Algérie nouvelle, Youcef Hamidi, président du Parti national algérien, Mohamed Zerrouki, président du Front national des libertés, Mehdi Allalou, président du parti El-Wassatiyoun, Mohamed Hadef, président du Mouvement national de l’espoir, Amar Bouacha, président du mouvement El-Infitah, Abdallah Haddad, président du front Ennidhal El-Watani et Tahar Benbaïbèche, président du parti El-Fedjr El-Djadid. Ce groupe de partis prépare son programme d’actions futures, axé autour de la «non-reconnaissance des résultats de ces élections au cours desquelles la volonté populaire a été spoliée et qui ont pris la forme d’une distribution par le haut de quotas». Ces «Forces du changement» considèrent le pouvoir en place comme un «pouvoir de fait imposé par la fraude» et c’est en cette qualité qu’il convient de «traiter avec lui en vue du retour au respect de la légitimité populaire dans toutes les décisions qui engagent l’intérêt supérieur de la nation». Par ce pôle, Ali Benflis et ses soutiens refusent désormais de participer à toute action politique qui ne vise pas le retour à la légitimité populaire. Ils envisagent ainsi d’ouvrir un dialogue avec «les autres partenaires qui partagent l’objectif du changement en vue d’impulser un dialogue national global qui vise à refonder la légitimité». Ce bloc politique d’opposition condamne, par ailleurs, l’opération terroriste qui a visé les éléments de l’Armée nationale populaire dans la wilaya de Tizi Ouzou, exprimant son total et indéfectible soutien aux forces de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme et la criminalité. Il dénonce, par là même, «la répression dont ont été victimes les citoyens qui manifestent pour exprimer d’une manière pacifique leur opinion, comme cela a été le cas lors des marches célébrant le Printemps amazigh».
Sonia B.
 

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