Jil Jadid accuse le «système bouteflikien» de vouloir se perpétuer
Le parti de Soufiane Djilali a réagi au changement opéré récemment à la tête du FLN, qu’il qualifie d’«attentat contre l’Etat de droit» et de «coup de force contre les institutions de la République». Dans une déclaration adressée à Algeriepatriotique, Jil Jadid s’offusque ainsi du fait qu’une décision du Conseil d’Etat, qui est la plus haute juridiction administrative de l’Etat, se soit «vu infligée une humiliation inacceptable, grave et dangereuse» par le ministre de l’Intérieur, le wali d’Alger ainsi que la chambre administrative du tribunal de Bir Mourad Raïs. Ce parti rejoint ainsi les partisans de l’ex-coordinateur du bureau politique, Abderrahmane Belayat, pour dénoncer ce qu’il décrit comme une «situation typique d’un Etat de non-droit où la force brutale est appelée à régler les conflits politiques». A travers cette prise de position et ces dénonciations, le parti de Soufiane Djilali se permet un sévère réquisitoire contre le «système bouteflikien» auquel il reproche de «ne chercher même plus une couverture de forme pour perdurer», en organisant «par la force sa mainmise définitive sur le pays». Réquisitoire qui le mènera à faire le procès du chef de l’Etat qu’il accuse de «mener la nation vers un abîme», et dont «il portera la responsabilité», conclut la déclaration.
Lina S.
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