Le corps du sanguinaire Abdelmalek Gouri identifié par son père

C’en est fini du sanguinaire «émir» du groupe terroriste Jund Al-Khilafa, Abdelmalek Gouri, alias Khaled Abou Souleimane, abattu dans la nuit de lundi à mardi aux Issers, dans la wilaya de Boumerdès, avec deux de ses acolytes par les forces spéciales de l’ANP. Et c’est son père qui a identifié le corps du chef terroriste, dont l’organisation avait, notamment, revendiqué l’enlèvement, puis la décapitation du guide de haute montagne français Hervé Gourdel, en septembre dernier dans le Djurdjura. A la mi-journée, l’information n’était pas encore confirmée de sources officielles et le communiqué du ministère de la Défense nationale a décrit longuement l’opération qui a abouti à la neutralisation des trois terroristes, mais sans donner de détails sur leur identité. D’après le communiqué de l’ANP, deux fusils automatiques de type Kalachnikov, une ceinture explosive, une importante quantité de munitions, des téléphones portables et d'autres objets ont également été récupérés. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l'exploitation efficace d'informations, un détachement des forces de l'Armée nationale populaire a abattu trois terroristes dans la ville d'Isser, secteur opérationnel de Boumerdès/1re Région militaire», lit-on dans le communiqué. «Cette opération qualitative a été menée, hier lundi 22 décembre 2014 à 22h30, à travers une souricière tendue suite à des renseignements et à une filature d'un dangereux groupe terroriste circulant à bord d'un véhicule dans la ville d'Isser», précise le communiqué du MDN. Cependant, et selon nos sources, l’identification des trois criminels s’est faite dans la matinée d’aujourd’hui mardi et pour le cas de Gouri Abdelmalek, il n’y a absolument pas de doute, puisque son père a identifié le corps de l’ancien bras droit du chef d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel. Les trois terroristes abattus dans la nuit de lundi à mardi viennent s’ajouter à trois autres criminels de la même organisation neutralisés pas loin de là, à Sidi Daoud, précisément. Ironie du sort, le chef du «Daech» algérien a été abattu le jour même du traitement par le tribunal criminel d'Alger d’un dossier dans lequel il était cité avec quarante autres terroristes membres d’Aqmi, dont 26 sont en fuite. Gouri, qui avait déjà écopé en 2012 de la peine capitale pour assassinats et enlèvements avec demande de rançon perpétrés en 2009 dans la wilaya de Boumerdès, était cité dans plusieurs autres affaires liées aux actions terroristes perpétrées dans les wilayas d’Alger, Boumerdès, et Tizi Ouzou.
Amine Sadek
 

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