Selon le journaliste Nicolas Beau : Amar Saïdani dissimule 300 millions d’euros en France

Sous le titre évocateur «Les appartements parisiens suspects du secrétaire général du FLN», le journaliste français d’investigation Nicolas Beau, ancien du Monde et du Canard Enchaîné, fait des révélations fracassantes sur la fortune dissimulée du trublion Amar Saïdani en France et néanmoins principal soutien du président-candidat. Présumé coupable de corruption, dont le nom est directement mêlé à l’affaire scandaleuse de la Générale des concessions agricoles (GCA) qui n’a pas révélé tous ses secrets, Amar Saïdani possède, affirme ainsi ce journaliste sur le journal électronique Bakchich, deux grands appartements parisiens, dont l’un sur l’avenue de la Grande Armée, dans le XVIe arrondissement très chic de Paris. «Ce dignitaire algérien, écrit-il encore, possède surtout un compte en banque confortable, détenu dans une des premières banques françaises. Soit, d'après nos informations, 300 millions d’euros.» Ce même journaliste cite deux des enfants d'Amar Saïdani qui vivent à l’étranger (Paris et Londres) qui sont, d’après lui, «chargés de rendre intraçable cette colossale fortune». Mais sans y parvenir, précise-t-il, avant de s’interroger sur ce que fait l’organisme de lutte antiblanchiment «Tracfin» face aux avoirs des dignitaires algériens dans les banques françaises. «Pas grand-chose apparemment !» conclut-il, soulignant le déplacement de Saïdani à Paris juste après sa désignation à la tête du FLN, en septembre dernier, dans le but de dissimuler sa fortune. Colossale qu’elle est, la fortune de Saïdani est difficilement dissimulable. Ce personnage s’est distingué ces derniers mois par ses attaques virulentes contre le chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) qui mène des enquêtes de corruption aux ramifications internationales. Saïdani avait même accusé cette structure des services secrets de «fabriquer» des dossiers de corruption contre les soutiens de Bouteflika dont il se revendique. Mais au regard de sa fortune inexplicable, il risque de rendre des comptes à la justice algérienne dans pas longtemps, estime Nicolas Beau. «Le clan présidentiel sera ravi de le lâcher ; c'est une concession à d'autres proches de Bouteflika qui ne l'aiment guère», a-t-il relevé.
Sonia B.

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