Retour sur une interview instructive : les vraies convictions de Mohamed Boudiaf

Le défunt Mohamed Boudiaf. D. R.

Deux mois après sa prise de fonction à la tête du Haut Comité d’Etat, Mohamed Boudiaf était, en mars 1992, l’invité unique de l’émission La marche du siècle. C’est une émission à revoir pour constater, en écoutant Mohamed Boudiaf, qu’il était animé de convictions solides et bien établies en faveur d’une Algérie démocratique et moderne. Pour lui, la question qui est posée à tous les pays musulmans est d’opter pour la modernité et la démocratie, et l’Algérie a opté pour ce choix, soulignant, au passage, qu’en janvier 1992, c’est le processus électoral qui a été arrêté et non la démocratie, et il en donne pour preuve la liberté de la presse, les activités des autres partis et le fait que personne n’ait été inquiété. Seulement, ajoute-t-il, il y avait un parti qui a été autorisé en contradiction avec la Constitution et les lois en vigueur qui interdisent les formations politiques à base religieuse. Malgré son appel de «la main tendue», l’agitation a continué et des gens préparaient des actions armées. Il y a même eu, rappelle-t-il, des appels à l’insurrection armée à partir d’une mosquée, un vendredi. Pour ces gens, la démocratie est une hérésie, un blasphème. Mohamed Boudiaf a vite compris qu’il fallait d’abord rétablir l’autorité de l’Etat et il le dit clairement dans l’interview qu’il a accordée aux journalistes français. Pour Mohamed Boudiaf, il fallait en finir d’abord avec «cette situation qui chaque vendredi posait des problèmes aux forces de l’ordre et aux citoyens», une situation chaotique et d’anarchie et, explique-t-il, «comme mon premier objectif est de rétablir l’Etat dans son autorité, il est impossible de continuer de cette façon». C’est ainsi qu’il justifie et assume la décision prise par le HCE d’instaurer l’état d’urgence et de prendre des mesures de détention préventive dans les camps du sud à l’égard des personnes qui entretenaient l’agitation autour des mosquées chaque vendredi. «Le HCE, qui remplace le président de la République, a pris la décision des internements et a décidé d’en finir avec cette anarchie», lance-t-il. Les internés du sud étaient au nombre de 8 800, répartis sur cinq centres, précise-t-il, ajoutant que les autorités avaient envisagé d’ouvrir d’autres centres pour réduire le nombre d’internés par centre. Ils ont été arrêtés en vertu de l’état d’urgence qui a été imposé aux autorités. Il rappelle qu’il a autorisé les organisations internationales à aller sur place inspecter la situation dans les centres d’internement, ainsi que les visites des familles et annonçait «beaucoup de libérations pour la fête de l’Aïd».

«Une démocratie faussée à la base»

Il conteste fermement, chiffres à l’appui, qu’il y ait eu un raz-de-marée du FIS : «L’Algérie, explique-t-il, comptait 13 200 000 électeurs, ceux qui ont voté le 26 décembre 1991 étaient au nombre de 5 millions. Le FIS a obtenu 3 200 000 voix, le FFS 500 000 et le FLN, 1,5 million de voix». Il fait constater que «la grande partie n’a pas voté.» Pourquoi ? Parce que c’était une démocratie faussée à la base, c’est là le résultat de son analyse. Il rappelle que l’Algérie avait vécu, avant ces élections, sous le régime monolithique, sans expérience démocratique et sans arriver à se débarrasser des perversités du parti unique. Contrairement à ce qui s’est dit, Boudiaf n’était pas coupé des réalités du pays malgré sa situation d’exilé depuis novembre 1962, quand, comme il le raconte, il avait créé le parti d’opposition, le PRS (Parti de la révolution socialiste) puis, après 1979, dans une position de repli et d’observation, jusqu’à 1988 où il a commencé à recevoir des sollicitations de personnalités, notamment d’anciens militants qui lui demandaient de rentrer au pays. Boudiaf fait savoir qu’il ne croyait pas en ce processus démocratique greffé sur les événements graves d’octobre 1988. Il n’a jamais douté que la situation en Algérie allait s’aggraver et ce qui s’est passé ne l’a pas surpris. En janvier 1992, un ancien camarade de la Fédération de France lui a téléphoné pour lui dire qu’il avait une mission auprès de lui. Il ne s’agissait pas d’un projet de constitution d’un parti d’opposition comme l’a pensé Boudiaf, mais de lui demander de répondre à l’appel du pays. Réticent au départ, il a ensuite posé comme condition de rencontrer les décideurs et de discuter avec eux. Il a vu Sid-Ahmed Ghozali, d’anciens moudjahidine et d’autres. Malgré ces discussions, il n’avait pas une idée précise, mais il a senti qu’il était de son devoir de rentrer pour servir le pays. Il explique qu’il est rentré par devoir pour apporter sa contribution à la sortie de crise. «Ce n’est pas à mon âge, dit-il, que je vais faire une carrière politique. Je n’ai pas aimé le pouvoir, mais dans cette condition, je l’ai accepté dans un seul but : remplir une mission qui est, avec la participation de toute la jeunesse algérienne, ses cadres, ses éléments conscients, d’essayer de remettre le pays sur les rails et faire redémarrer l’Algérie». C’est dans cette émission, La marche du siècle, que Boudiaf fit état de la difficulté du HCE à trouver «soixante cadres honnêtes et compétents» pour remplacer l’APN, dissoute en décembre 1991, par un Conseil national transitoire, coopté. Mais il n’a pas désespéré pour autant, appelant les jeunes à lutter pour améliorer leurs conditions. Il était convaincu que l’Algérie disposait de tous les moyens de s’en sortir. Il avait appelé l’Europe à assumer ses devoirs vis-à-vis des pays du Sud, dans son propre intérêt, pour éviter le phénomène de l’émigration massive. Ses dernières phrases dans cette interview ont concerné l’armée. Il affirme nettement : «Je ne me sens pas du tout sous surveillance.» Et il explique que tant que la société ne se structure pas et que les partis représentatifs ne jouent pas leur rôle, l’armée aura cette place. «On fait supporter à l’armée les erreurs des politiques. L’armée veut éviter à l’Algérie l’effusion de sang. C’est une armée républicaine qui n’attend que le rétablissement de la situation pour se retirer dans les casernes. J’en suis convaincu», a-t-il conclu.

Houari Achouri

Voir l’émission La marche du siècle

Comment (37)

    Benali Farouk
    1 juillet 2016 - 17 h 13 min

    Les infrastructures en béton
    Les infrastructures en béton mises à part ainsi que le bitume, rien n’a changé depuis la démission de Chadli en janvier 1992 à ce jour (24 ans). L’Algérie reste toujours un pays extrêmement fragile avec un mode de gouvernance archaïque, un personnel politique en déphasage avec la population qu’il est censé représenter, l’absence d’une économie nationale réelle (nous ne produisons presque rien et nous ne faisons que consommer ce que produisent les autres). Qu’en est-il de l’éducation, de la santé, de la justice ? Et la sécurité ? C’est triste comme constat et il ne faut pas se leurrer : C’est l’amère réalité. Que faire pour pouvoir changer cela ? Qui porte la responsabilité de la situation actuelle ?

    Algérienne-DZ
    1 juillet 2016 - 16 h 39 min

    L’assassinat de Boudiaf allah
    L’assassinat de Boudiaf allah yerahmou est une affaire qui dépasse l’Algérie même. Juste comme l’affaire Kennedy.

    EN toute franchise, je n’aime pas le comportement de son fils Nacer qui a l’aire d’être manipulé. Ce Nacer nous prépare des avocats étrangers pour attaquer, sans aucuen preuve, les soi-disant les impliquées dans cette affaire.

    Que cherche Nacer Boudiaf? Qui est derrière lui ???
    Wait and see

    Anonymous
    1 juillet 2016 - 14 h 52 min

    L’assassinat de Mohamed
    L’assassinat de Mohamed BOUDIAF le 29 Juin 1992 fut une tragédie politique aux conséquences graves, et déstabilisatrices politiques, économiques, et financières sur l’Algérie (1992-2002)
    et la rupture totale, et définitif entre le peuple abattu, déprimé, et désemparé,
    et ses dirigeants qui se veulent « maitres de la situation », et « rassurants »,…..

    UMERI
    1 juillet 2016 - 11 h 56 min

    Tant que l’histoire ne
    Tant que l’histoire ne révélera pas les circonstances exactes des assassinats de Abane, Krim, Khemisti, Khider,
    Mameri, Djaout, Merbah, Hachani, Belkaid, Matoub, Mameri, et de Boudiaf, la blessure restera ouverte pour plusieurs générations et la crise de confiance demeurera en nous. Boudiaf était , un nationaliste, l’un des artisans de la révolution algérienne et non le père.Messali aussi se voulait le guide suprême et c’est ce qui l’a perdu. Car s’il était le père, détenu pendant cinq ans a la prison de la Santé, la révolution se serait arrêtée. Mais elle a continuée jusqu’à l’indépendance.Celui qui a trimé le plus, c’était Krim Belkacem, avec les 7 années passées au maquis.

    saleh/Algerie
    1 juillet 2016 - 6 h 32 min

    ce n’est pas la démocratie
    ce n’est pas la démocratie qui a assassine « si tayeb al watani  » , allah yarhmou , mais c’est la  » mafia politico – financiere  » algerienne .

    mouloud madoun
    1 juillet 2016 - 6 h 08 min

    deux petites questions a tous
    deux petites questions a tous les éclairés:
    1- Quelles différences entre le peuple algerien de 1992,ayant soutenu et aime Boudiaf et le peuple dit algerien d`aujourd`hui qui semble soutenir le contraire de BOUDIAF, un président moribond qui encourage les vols ( khelil…) et emprisonne des patriotes….?
    2- qui a TUE Boudiaf et surtout pourquoi? le reste c`est beaucoup de Bla Bla pour rien> Aujourd`hui le peuple dit algerien peut se sacrifier et se sacrifie pour tous les arabo islamo fascistes que pour l`algerie…a bon entendeur…

    Inspecteur Tahar
    30 juin 2016 - 23 h 37 min

    Je me souviens à l’époque,
    Je me souviens à l’époque, avoir regardé en direct cette émission (La marche du siècle) où s’exprimait Boudiaf. C’était le seul président algérien dont le discours simple et direct m’avait convaincu. Il avait brisé plusieurs tabou (dont celui de la langue algérienne) et à travers ses propos transparaissait la sincérité et l’authenticité. C’était à des années lumières des discours pompeux et artificiels (langue de bois) des autres présidents algériens en arabe classique. Je crois qu’il a été malheureusement imprudent, et trop pressé de bien faire. Il aurait du d’abord finir de régler le problème islamiste et consolider son pouvoir, avant de vouloir s’attaquer frontalement à la corruption.

    Anonymous
    30 juin 2016 - 23 h 13 min

    Y’a aissa Boumediene était un
    Y’a aissa Boumediene était un grand homme honnête mais il a commis bcp d erreur .lui qui a proteges boutef fih inna .pourquoi ???? Il y a qlq chose que on nous cache

    Anonymous
    30 juin 2016 - 23 h 12 min

    Y’a aissa Boumediene était un
    Y’a aissa Boumediene était un grand homme honnête mais il a commis bcp d erreur .lui qui a proteges boutef fih inna .pourquoi ???? Il y a qlq chose que on nous cache

    kamel
    30 juin 2016 - 18 h 57 min

    Avec 1 million de voix
    Avec 1 million de voix seulement le FLN est majoritaire dans l’actuelle APN on est donc loin des 3 200 000 voix obtenues par le FIS .Ce meme FLN qui est entrain de dicter sa loi aux algériens ,vient d’adopter ce jour meme la loi electorale .Cette dernière constitue le début du retour vers la parti unique mais avec deux tetes

    MELLO
    30 juin 2016 - 14 h 53 min

    L’histoire, ce mot qui est
    L’histoire, ce mot qui est introduit en français au début du xiie siècle avec le sens de « relation des événements marquants d’une vie, d’un règne » ou de « chronique d’un peuple », n’est guère véridique si les historien ne composent pas avec une recherche de témoignages véridiques.
    L’histoire de Mohammed BOUDIAF porte sur une critique qui se fonde également sur la comparaison des témoignages. Déviances, déviations, sont autant de termes qui marquent cet anniversaire du 29 Juin 2014:
    Cimetière El Alia. Il est 9h30. Les fidèles à la mémoire de feu Mohamed Boudiaf commencent à affluer. Pour la plupart, ils ne l’ont pas connu personnellement. Mais comme le souligne Lila Oussadit, une citoyenne présente sur les lieux : «Le fait de l’avoir eu comme président pendant six mois, nous avons eu un brin d’espoir.»
    Des membres du mouvement Barakat, et des militants du MDS, ne tarderont pas à arriver. Les agents des renseignements généraux de la police aussi. Leur nombre avec ceux déjà présents sur place en uniforme dépasse de loin ceux venus commémorer le 22e anniversaire de l’assassinat de Mohamed Boudiaf. Un des commémorateurs ironise : «J’espère qu’ils ne nous ont pas pris pour des émeutiers !»
    Il est 10h, soit l’heure convenue pour le recueillement, mais il se trouve que le carré des martyrs où repose le défunt est fermé à clé. Un grand cadenas verrouille le portail qui enferme la mémoire des martyrs de la Révolution populaire algérienne.
    «Ça doit être soumis à une autorisation administrative», ironise un autre commémorateur. Selon les agents de sécurité du cimetière, un de leurs collègues, chargé de l’entretien du carré des martyrs est rentré chez-lui, en prenant la clé dans sa poche.
    La clé du carré des martyrs dans la poche d’un gardien, c’est toute cette symbolique de la mort de BOUDIAF.

    MELLO
    30 juin 2016 - 14 h 38 min

    Témoignage d »un ami,
    Témoignage d »un ami, compagnon de guerre, Mohamed Mechati, issu d’une famille modeste, est né le 21 mars 1921 à Constantine. Jeune, il s’engage dans l’armée et participe à plusieurs campagnes lors de la Seconde Guerre mondiale. Démobilisé en 1945, il est au PPA, à l’OS, au MTLD et au CRUA. Il fait partie du groupe des «22» qui ont déclenché la Révolution. Il est admis à la retraite en 1987. Esprit libre, il est toujours en guerre contre les injustices, les inégalités et… le despotisme ! Acteur du Mouvement national, il a consigné son témoignage dans un livre qui vient de paraître aux éditions Chihab,

    -Beaucoup vous reprochent vos critiques «excessives» et «personnalisées». Boudiaf, vous le chargez énormément. Vous le traitez de «dictateur»…

    Comme je l’ai dit précédemment, j’ai eu deux chefs durant ma vie de militant. Guerras Abderahmane, mon chef et mon ami, et Mohamed Boudiaf. C’est Boudiaf qui m’a choisi en septembre 1949 pour diriger une zone à Alger, une zone dont personne ne voulait. J’ai eu du mal à supporter certains de ses comportements. Lui dire non, c’était prendre le risque d’être considéré comme un ennemi. Boudiaf critiquait Messali pour faire exactement comme lui. Malgré tout, j’ai continué à le considérer comme mon chef. Même lorsqu’il est revenu en Algérie. Dès qu’il est arrivé, j’ai demandé à le voir. Plusieurs fois. Sans succès. Quand il consent enfin à me recevoir, mon ami Boudiaf, comment il me reçoit ? Il me reçoit, assis, derrière sans bureau (Mechati parle la gorge nouée, des larmes aux yeux), j’ai failli exploser littéralement. Quand il m’a vu dans cet état, il s’est levé est venu vers moi…

    – Vous pensez que c’est son tempérament qui l’a tué ?

    Il y a forcément de ça. Mais je crois que c’est beaucoup plus l’affaire du Sahara occidental. Il avait pris un engagement écrit, appuyant la position du Maroc. Moi-même, je lui ai fait la remarque en Suisse, lui disant qu’il n’aurait pas dû. On s’est croisé et m’a jeté son regard méchant : j’ai pouffé de rire. Il m’invita à prendre un café. Il m’avait répondu qu’on n’avait pas bien compris le contenu de sa déclaration. Or, sa prise de position était des plus claires. Quelqu’un qui n’a pas travaillé sous la houlette de Boudiaf, Allah Yerhmou, ne pourra jamais imaginer de quel tempérament il est vraiment. C’est vrai que de l’extérieur, il est engageant, beau parleur mais…

    – Mais pour des générations d’Algériens, il passe pour le «père » de la Révolution…

    On avait dit aussi la même chose de Messali. Mais combien sont-ils, ces hommes valeureux et brillants, à s’être sacrifiés pour la cause de leur pays, mais que l’Algérie indépendante a jeté saux oubliettes ? Lahouel. Ah ! Hocine Lahouel, le bagage intellectuel qu’il avait, il était bachelier, le discours construit, une bête politique, orateur hors pair, des qualités humaines, son amour de la collégialité… Voilà un homme ! Un homme comme ça, qui a été secrétaire général du MTLD, n’est pas devenu président de la République, mais Boumediène, Bendjedid l’ont été ! Mais qu’est-ce que c’est que ça, Bon Dieu ? Qu’est-ce qu’il a donc mon pays ! Yaâjaba ya Rebbi. Ceux qui ne connaissent pas l’histoire de Boumediène… Mais ces erreurs, nous les payons cher aujourd’hui.

      bakiri smail
      11 septembre 2018 - 17 h 06 min

      rien qu une ptite mise au point rabah bitat ne figurait pas avec les prisonniers de l avion detouirnée

    RACHUD
    30 juin 2016 - 13 h 14 min

    LES CRIMINELS QUI l ONT
    LES CRIMINELS QUI l ONT ASSASSINE DOIVENT PAYER ET CHER …

    Kahina
    30 juin 2016 - 12 h 27 min

    Oui, c’était l’homme qu’il
    Oui, c’était l’homme qu’il fallait pour l’Algérie, Allah yerahmou.

    À mon avis, au lieu de chercher qu’elles sont les personnes impliquées dans son assassinat….Il faut plutôt se demander qu’elle est le pays qui était dérangé par un président Algérien du calibre de Boudiaf.

    Ils préfèrent une Algérie sans président, une Algérie gérée par les incompétents du calibre de Saadani, Tliba, Djemai, ……..

    Boudiaf était un Moudjahid avant tout!! Celui qui a combattu la France Coloniale. Peut-être que la France préfere voir les harkis et leurs fils au pouvoir ?????

    Anonymous
    30 juin 2016 - 11 h 17 min

    Repose en paix brave homme
    Repose en paix brave homme ceux qui t,on assassine voulaient egallement detruire le pays et ils ne savent pas que leur fin sera de la meme facon ou pire

    MOUSSACOUSSA
    30 juin 2016 - 9 h 45 min

    FELLAG (non vérifié) 29 Jun
    FELLAG (non vérifié) 29 Jun 2016 – 22:00:

    ALLAH yarham Mr BOUDIAF et tout les chahids tombés sur les champs d’honneur pour le bien de notre pays;tout d’abord monsieur BOUDIAF il a payé par sa vie d’etre un homme patriote et intègre;il avait le peuple derrière lui mais pas le reste; la mafia;les collabos de l’ex_occupant;les harkis oublie et les opportunistes nationaux;je pense qu’il est aux paradis loin très loin de cette nation tenue par les HADDAD .SAIDANI.GHOUL.CHAKIB ET SAID.et leurs alliés corrompus;a sa place je préfère mourir mieux de vivre avec ces pilleurs ni foi,ni loi.

    ÉCOUTE MONSIEUR FELLAG: TOUTES CES PERSONNES QUE TU AS CITE NE SONT PAS DES HARKIS OU FILS DE HARKIS ET N’ÉTAIENT PAS AU POUVOIR OU PRÉSENTES A LA SALLE DE LA CULTURE QUAND LE PÈRE DE LA RÉVOLUTION CROULAIT SOUS LES BALLES…

      FELLAG
      30 juin 2016 - 12 h 37 min

      merci,pour l’information Mr
      merci,pour l’information Mr MOUSSACOUSSA. je n’ai traité aucun de vos amis de harkis ou de traitres;j’ai bien dit existe bien des harkis et d’ex-collabos et des traitres; et des crapules, qui sont au pouvoir et qui tirent aussi les ficelles;si notre pays est dans cette situation;existe bien une raison;mais ne me dit que vos amis son des saints;et qu’ils n’ont rien détourner comme biens des citoyens algérien;sans rancune défendez vos amis et moi les miens

    Muhand
    30 juin 2016 - 9 h 07 min

    Il y a des hommes qui
    Il y a des hommes qui resteront éternels et que les générations futures prendront comme exemple, à l’image de Boudiaf, il y en a d’autres qui comme Néron qui a assassinée sa mère avant de brûler Rome, seront à jamais maudit et insultés à la seule évocation de leurs noms, comme ceux qui nous gouvernent aujourd’hui. Boudiaf avoir été assassiné lâchement par ceux qu’ils dérangeait, exécuté par la maffia politico-financière, celle qui aujourd’hui est à visage découvert, celle qui s’est appropriées illégalement les richesses du pays. Boumaarafi n’a été que l’exécutant qui a appuyé sur la gâchette. Près d’un quart de siècle après ce lâche assassinat, la justice est restée muette, complice, elle ne cherchera jamais la vérité, elle ne poursuivra jamais les commanditaires, ceux par qui elle existe, triste destin d’un pays aux mains de voyous, triste sort que celui d’un peuple abruti par l’école et les mosquées.

    Mohamed Boudiaf
    30 juin 2016 - 8 h 45 min

    Mon seul et unique président,
    Mon seul et unique président, quand il est mort j’avais 6 ans. à l’époque je ne comprenais pas trop ce qui se passait. Mais j’ai lu dans le visage des gens après sa mort, le dégout, l’amertume et l’espoir assassiné.
    Il a su redonné de l’espoir à l’Algérie kidnappé par des incultes, assassins et qui jusqu’à présent sèment le chao et le désordre dans lequel il se retrouvent bien..
    Vous pouvez échapper à la justice des hommes mais pas celle de dieu.

    La sentinelle
    30 juin 2016 - 8 h 09 min

    Que dire de plus, le seul
    Que dire de plus, le seul président digne de ce nom qui était capable de sortir l’Algérie de l’ornière mais d’autres gens en ont décidé autrement…
    En l’espace de 6 mois, il avait réussi la gageure de rendre espoir à des millions d’algériens pour un Algérie libre et démocratique.
    Après son lâche assassinat auquel j’ai assisté en direct à la télévision, je suis resté prostré pendant 1 heure sans bouger et ai décidé sur le champ que je ne pourrai vivre dans un pays qui assassine l’espoir de cette façon… Le lendemain de ce sinistre jour, j’ai entamé les démarches pour quitter le pays définitivement. Le lien qui me lie à ce cher pays restera indéfectible malgré les années qui passent.
    Vive l’Algérie authentique, libre et démocratique !
    Merci de m’avoir lu jusqu’à la fin.

    Bison
    30 juin 2016 - 7 h 08 min

    Que dire de ce grand homme
    Que dire de ce grand homme sinon qu’il aurait pu faire un grand homme d’État en 62 deja! Si l’Algérie a connu un autre destin en 62! Mais les forces du mal, les aventuriers usurpateurs, fossoyeurs de rêves et tant de sacrifices de générations de notre peuple ont decidé autrement et ont jeté le mauvais sort et ont planté les mauvaises graines, celle de la desolation et le désespoir! Ils ont transformé le rêve, un grand rêve porté et bercé en secret par des générations successive,les rêves adoucissent les sacrifices, en un un cauchemar de désespoirs qui fait qu’aujourd’hui jeune et vieux, homme et femme ne rêvent que d’une chose, partir …partir loin, tres loin sans se retourner, n’importe où, là où le rêve est encore permet celui de rêver son pays, continuer a aimer son pays sans que la réalité ne viennent te réveiller!!
    Le jour de son assassinat, je me rappelle, quand j’ai appris la nouvelle ça m’a fait un choc, comme si le ciel m’est tombé sur la tete! Les quelques jours qu’il a passé a la tête de notre pays commençait a rendre espoir, c’est comme une deuxieme indépendance, j’ai pas connu le premier, et son départ sonnait comme un rappel a l’ordre des choses que les forces du mal sont toujours là tapis dans l’ombre et veillent a ne jamais laisser l’espoir se poser sur ces terres encore moins y faire son nid !! Pour finir, allah yarham Boudiaf, si tayeb la watani, et tous nos patriotes qui se sont sacrifiés pour notre nation de générations en génération depuis la nuit des temps ! Car on a souvent raccourci notre histoire et fait débuter chacun avec ses repères !

    Je vous laisse avec ces quelques lignes qui ne sont pas de moi!
    (( Décembre 1961. L’indépendance de l’Algérie devenait imminente et le débat sur le futur Etat algérien s’installait alors avec la passion et les calculs qu’on devine. Pouvoir civil ou militaire ? L’interrogation divisait l’état-major général de l’ALN, dirigé par le colonel Houari Boumediène et le Gouvernement provisoire de Benyoucef Benkhedda. Pouvoir civil ou militaire ? Le mieux, estiment les chefs de l’Armée, serait encore d’ériger un chef d’Etat civil mais inféodé aux militaires. Une marionnette en costume-cravate. Oui, mais qui ? Les regards se tournent vers les cinq dirigeants du FLN détenus au château d’Aulnoy, en région parisienne, après l’avoir été à la Santé, au fort de l’île d’Aix, puis à Turquant, en Touraine. (1)

    Ahmed Ben Bella, Rabah Bitat, Mohamed Khider, Hocine Aït Ahmed et Mohamed Boudiaf avaient accumulé, en cinq ans de détention, un capital moral qui faisait d’eux les recours privilègiés du conflit. (Qui parmi eux accepterait de devenir le pre- mier président civil de l’Algérie indépendante allié aux militaires ? Pour le savoir, le colonel Boumediène dépêcha, début décembre 1961, auprès d’eux le capitaine Abdelaziz Bouteflika avec pour recommandation spéciale de privilégier la candidature de Mohamed Boudiaf à qui, selon Rédha Malek, un des négociateurs à Evian et ancien Premier ministre, «il vouait une secrète estime pour avoir travaillé avec lui».

    La mission de Bouteflika, confirme le premier président du GPRA, Ferhat Abbas, «consistait à trouver parmi les cinq pri- sonniers un éventuel allié (aux chefs militaires)». (2) Le com- mandant Rabah Zerari, dit Azzedine, qui était, avec Kaïd Ahmed et Ali Mendjeli, l’un des trois adjoints de Boumediène à l’état-major général avant qu’il n’en démissionne en août 1961, est plus direct : «Bouteflika était, en vérité, chargé de vendre un coup d’Etat aux cinq dirigeants.»

    Proposer la présidence à Boudiaf ? La mission était d’autant plus risquée que Bouteflika n’ignorait rien des opinions politiques de Boudiaf, notoirement connu pour être un esprit hostile aux accommodements en politique, acquis au multipartisme et à l’indépendance du pouvoir politique et dont, en consé- quence, il fallait s’attendre au refus de se laisser choisir comme paravent par les chefs militaires. Hervé Bourges, homme de médias français, qui rendait souvent visite aux cinq détenus en qualité de représentant d’Edmond Michelet, le ministre de la Jus- tice de De Gaulle, apporte un témoignage saisissant sur le détenu Boudiaf : «Je l’ai bien connu à Turquant, où il m’apparaissait comme le plus dur des cinq, le plus ancré dans ses convictions, décidé à ne pas en dévier, méfiant à l’égard de ses compagnons et de leurs conceptions idéologiques, notamment pour ce qui concerne Ben Bella dont il se séparera très vite, le soupçonnant, déjà, de vouloir s’arroger un pouvoir personnel. Boudiaf sera d’emblée hostile à l’idée du parti unique, où il voit les germes d’une dictature, même s’il s’agit de ce prestigieux FLN qui sort vainqueur auréolé de la guerre de libération et auquel il appartient depuis le début.» (3)

    Aussi, le très avisé émissaire Abdelaziz Bouteflika, soucieux de garantir l’hégémonie militaire après l’indépendance, fit son affaire d’écarter l’obstiné démocrate Boudiaf au profit du

    «compréhensif» Ben Bella. Ce dernier présentait l’immense avantage de ne voir aucune objection à s’allier à l’état-major, fut-ce au risque d’un grave conflit fratricide.

    «L’entrevue qu’il eut avec Boudiaf se déroula très mal, rapporte le commandant Azzedine. Boudiaf a non seulement refusé énergiquement d’être coopté par l’état-major, mais s’of- fusqua que l’émissaire de Boumediène, qu’il houspilla publique- ment, lui fît pareille proposition fractionnelle au moment où les Algériens étaient appelés à aller unis aux négociations avec les Français. Il le renvoya sèchement. Bouteflika comprit alors tout l’avantage qu’il y avait pour l’état-major à opter pour Ben Bella, très conciliant et qui, d’ailleurs, prit en aparté l’envoyé spécial de Boumediène pour lui faire part de sa disponibilité.»

    «Ben Bella et Bouteflika se sont fait des mamours verbaux, ils se sont séduits mutuellement avec leurs savoir-faire respectifs», a appris Ahmed Taleb Ibrahimi, incarcéré à l’époque dans un autre lieu de détention.«Bouteflika s’adressa alors à Ben Bella qui accepta d’être l’homme de l’état-major, raconte Ferhat Abbas. Cette alliance, demeurée secrète, allait peser lourdement sur l’avenir du pays.» (4) On le comprit quelques mois plus tard :

    «Ce qui a poussé Boumediène à affronter le GPRA, c’était l’al- liance qu’il avait scellée avec Ben Bella à Aulnoy, récapitule Rédha Malek. Alliance réciproquement avantageuse. Boume- diène avait besoin d’un politique et Ben Bella d’un fusil.» (5)

    L’émissaire Bouteflika avait réussi sa mission. Il quitte hâtive- ment Paris pour Londres d’où il appelle le colonel Boumediène pour lui annoncer le succès de l’opération. «Quelques jours plus tard, raconte Rédha Malek, Boumediène et Ben Bella ont un entretien téléphonique. Ils se disent très satisfaits de la mission de Bouteflika. L’alliance est scellée.»))

    sammari
    30 juin 2016 - 6 h 55 min

    Oui n’empêche qu’on ne
    Oui n’empêche qu’on ne saurait jamais exactement, qui était dans le coup pour monter son assassinat, certainement pas comme on veut nous le faire croire BOUMARAFI tout seul, j’espère en ce qui me concerne personnellement, qu’on leur mettra la main dessus, c’est réellement pour moi le seul motif qui a fait que je ne soutenais plus ce gouvernement (BOUTEFLIKA) qui n’a rien fait pour connaître la vérité, pour moi avec cet assassinat resté impuni, il a perdu a partir de ce moment toute crédibilité.

    Anonymous
    29 juin 2016 - 23 h 52 min

    J’étais lycéen en France, je
    J’étais lycéen en France, je suis tombé sur son livre « Où va l’Algérie », en vente dans le marché aux puces, (Aix-en-Provence, devant… Le Tribunal ! Tout ça a un sens…)… Son épouse, son fils auraient dû lui dire : Comment, tu vas en Algérie, un monde qui ne sait plus où il va !!! Tu vas te faire descendre… C’est immensément cruel !
    Très cruelle cette histoire.

      Lyes Oukane
      30 juin 2016 - 8 h 22 min

      @ anonymous de 0h52

      @ anonymous de 0h52

      Son entourage l’avait supplié de ne pas accepter d’aller dans la gueule du loup . Mais ,qui mieux que L’illustre Boudiaf connaissait l’Algérie . Personne . Il savait qui avait fait quoi et qui ne valait pas une cacahuète . il a du se dire  » c’est le destin qui me rappelle à ma cause première . Dès mon plus jeune âge j’ai pris les armes pour défendre ma patrie . J’ai essuyé des coups de fusils ,des insultes et des trahisons plus que de raison . J’ai connu la torture et les geôles de l’occupant . Mon chemin est tracé depuis toujours avec celui de mon pays . Si je réussi dans ma nouvelle mission c’est tout bénéfice pour l’Algérie et si je dois mourir ce sera , comme depuis toujours , pour mon pays . Tout le reste , même ma propre vie, n’est que secondaire puisque personne n’est éternel  » .

      Finalement ,il a gagné et l’Algérie a perdu . Boudiaf est éternellement dans le cœur des Algériens . Ils avaient déjà voulu l’effacer de l’histoire de notre pays mais il leur est revenu en pleine figure . Comme pour les gifler d’avoir été des corrompus . Ca , c’est une sacré revanche offerte à tous ses compagnons d’armes ,à toute la patrie . Personne ne pourra plus l’égaler .

    VIVE L’ALGÉRIE!
    29 juin 2016 - 22 h 23 min

    nous en sommes toujours là
    nous en sommes toujours là cher monsieur Boudiaf , nous n’avons toujours pas 60 cadres compétents pour siéger à l’apn , il y en a sûrement quelques uns mais ils sont ultra minoritaires!!!! à l’apn il y a même une ex femme d’elkharabaoui, excusez du peu … je sais, vous devez vous retourner dans votre tombe!
    ce pays n’en finit pas de dériver… la solution est là mais les hommes ne sont plus de ce monde!

    Vérifié
    29 juin 2016 - 21 h 51 min

    S’il est vrai que celui dont
    S’il est vrai que celui dont la critique fait défaut et qui adhère à un préjugé croit que c’est de vérité qu’il s’agit, la bonne question est de savoir s’il sait qu’il ne sait pas ou tout simplement, qu’il ne sait tout simplement pas qu’il ne sait pas. Monsieur Boudiaf (paix à son âme) a été assassiné par une personne tout aussi dénuée de critique et c’est toujours vérifiable.

      vieux thagaste
      30 juin 2016 - 8 h 50 min

      Pas d’accord avec votre
      Pas d’accord avec votre conclusion cher ami.
       »Savoir que l’on sait ce que l’on sait, et savoir que l’on ne sait pas ce que l’on ne sait pas ; voilà la véritable intelligence. » Confucius.
      Il ne sert à rien de philosopher sur l’assassinat de l’intègre Boudiaf, un des 9 authentiques chefs du CRUA (Toussaint, novembre 1954). Le principe de légitimation du pouvoir pré et post indépendance algérienne et de l’écriture de son histoire  »officielle », basé sur la terreur, l’effacement matériel et physique et la violence ne pouvait s’accommoder de la recherche et de l’établissement de la Vérité Historique. Boudiaf était donc un homme à éliminer de la même façon que le furent bien d’autres avant lui. Il en savait de trop sur les faiseurs et tenants du pouvoir algérien. Son élimination physique était planifiée depuis 1964 sous Ben Bella dont la tendance islamisante radicale n’est plus à prouver.
      Boumaarafi avait-il agi seul par conviction religieuse ? Avait-il agi sur ordres ? Boudiaf était-il suffisamment protégé par les services de sécurité ?
      Ars interpretandi ? Une élimination pure et simple au nom de la falsification de l’Histoire, et de la dilution chloroformée de la mémoire collective.

        Vérifié
        30 juin 2016 - 22 h 06 min

        Amar saidani, en suivant les
        Amar saidani, en suivant les pointillés savamment tracés en épilogue de la rocambolesque entente des Invalides, a été le premier à ouvrir le feu des hostilités actuellement arrivées à leurs apogées, sur l’institution militaire algérienne. Son credo s’est focalisé sur deux principaux axes : les moines de Tibhirine et l’assassinat de Boudiaf, deux thèmes loin d’être choisis fortuitement, par la coalition de pas moins de trois (03) services de renseignements étrangers, car ils permettent d’actionner le sésame de l’ingérence internationale dés l’instant où les intérêts des intéressés sont menacés et il se trouve que c’est bien le cas. La décennie noire parait certes complexe car chargée de grossièretés mais pas du tout compliquée, elle est simple à comprendre à condition qu’elle soit convenablement et honnêtement décomposée élément par élément, dans le calme et la sérénité par des Algériens mais surtout pas dans un contexte de révolution et en faisant appel aux principaux instigateurs du chaos actuel. Bonne soirée.

          vieux thagaste
          1 juillet 2016 - 9 h 51 min

          Vous invoquez une réalisation
          Vous invoquez une réalisation utopique du dénouement de l’aliénation mentale algérienne  »paramétrée » dans des officines obscures depuis 1962. Nous étions naïfs de croire au fameux slogan post 1965  » par le peuple et pour le peuple ». Depuis, notre lâcheté a participé à l’effondrement économique, sociétal, civique, éducatif, et moral de notre pays, qui se trouvait pourtant à deux pas d’une émergence fulgurante de niveau planétaire.

    Mohamed Boudiaf
    29 juin 2016 - 21 h 25 min

    Le grand PRESIDENT
    Le grand PRESIDENT moudjahidine du FLN (le vrai) Mohamed Boudiaf, à été assassiné par ceux qu’ils l’on appelés !! J’ai l’impression également que les vrais commanditaires sont dans un autre pays mais lequel ?
    Car si il n’aurai jamais été lâchement assassiné et dans le dos en ALGERIE, il aurait été tué un autre jour par des services secrets étrangers, tout comme BOUMEDIENE, c’est un peu brouillons mais la question est de savoir pourquoi ? Connaissait t’il l’arbre qui cachait la foret des vrais gestionnaires de l’ALGERIE ? Qui pour moi le peuple doit être rapidement mis au courant, car ils sont fatiguant à nous cacher la vérité !
    *Une chose est sur il n’y a que les NATIONALISTES ALGERIENS qui meurent et des traitres qui demeures !

    FELLAG
    29 juin 2016 - 21 h 00 min

    ALLAH yarham Mr BOUDIAF et
    ALLAH yarham Mr BOUDIAF et tout les chahids tombés sur les champs d’honneur pour le bien de notre pays;tout d’abord monsieur BOUDIAF il a payé par sa vie d’etre un homme patriote et intègre;il avait le peuple derrière lui mais pas le reste; la mafia;les collabos de l’ex_occupant;les harkis oublie et les opportunistes nationaux;je pense qu’il est aux paradis loin très loin de cette nation tenue par les HADDAD .SAIDANI.GHOUL.CHAKIB ET SAID.et leurs alliés corrompus;a sa place je préfère mourir mieux de vivre avec ces pilleurs ni foi,ni loi

    Amazighkan
    29 juin 2016 - 20 h 50 min

    Mohamed Boudiaf est un
    Mohamed Boudiaf est un authentique révolutionnaire qui s’est exilé au Maroc après le hold up opéré par Boukharouba et l’armée des frontières. En l’espace de quelques mois seulement il a su créer une dynamique et un espoir auprès de la jeunesse qui aurait pu aboutir à la naissance de la véritable république démocratique algérienne. Mohamed Boudiaf restera à jamais un historique et un patriote hors pair qui s’est doublement sacrifié pour sa patrie. Je suis triste pour ce gâchis mais j’ai bon espoir qu’un homme ou une femme de sa trempe reprenne le flambeau pour guider notre pays vers de meilleurs horizons.

      aissa
      30 juin 2016 - 6 h 18 min

      laisse houari Boumediene
      laisse houari Boumediene tranquille Allah yarhmou, c’était un homme intègre qui aimait son pays, si boumdiene était là nous ne serions jamais ce que nous sommes aujourd’hui , un peuple détraqué, sans foi ni loi
      vous les kabyles vous n’avez jamais porté cet homme dans votre coeur si vs en avez un, avec Boumediene « el bak mayouzghoudtch , et il n’avait pas tort

        Amazighkan
        30 juin 2016 - 19 h 13 min

        « vous les kabyles vous ne l
        « vous les kabyles vous ne l’avez jamais porté dans votre cœur… » Oui je confirme les Kabyles savent qui est qui et qui mérite leurs respect et considération. Si toi le non Kabyle tu aimes les dictateurs qui vous marchent sur la gueule, ce n’est pas notre cas. Boudiaf Rebbi athirhem est aimé par toute la Kabylie car c’est un arrgaz de la trempe de Krim, Ben boulaid et de tant d’autres héros qui se sont engagés sans calculs pour libérer le pays du joug colonial contrairement à Boukherouba qui s’est planqué aux frontières bien au chaud et planifiait sa prise de pouvoir avec son acolyte Benbella le dindon de la farce. Quel est cet « héros » qui séquestre les dépouilles de deux colonels dans une caserne ? C’est Boukherouba qui avait la haine et la jalousie envers les véritables héros qui lui faisaient de l’ombre même morts.

        Anonymous
        1 juillet 2016 - 10 h 42 min

        SI L ALGERIE EST DANS CETTE
        SI L ALGERIE EST DANS CETTE SITUATION C EST A CAUSE DE BOUKHAROUBA LE DICTATEUR ….

    Fakho
    29 juin 2016 - 19 h 40 min

    Un grand Monsieur cet homme
    Un grand Monsieur cet homme exceptionnel que nous n’avons, nous Algériens, pas su honorer à sa juste valeur.
    Qu’il nous pardonne et que la justice passe afin de châtier cses assassins et leurs commanditaires afin qu’ils soient jugés et punis.

    Faisons du bruit à travers les réseaux sociaux afin qu’une enquête soit ré ouverte pour que la justice passe.

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