La question du pouvoir d’achat incontournable
Sans crier gare, la flambée des prix des fruits et légumes, illustrée par la pomme de terre à 100 DA/kg, a fait irruption dans le décor de pré-campagne électorale comme pour indiquer à la classe politique, engagée dans la course aux sièges, où sont les problèmes des Algériens.
Sans crier gare, la flambée des prix des fruits et légumes, illustrée par la pomme de terre à 100 DA/kg, a fait irruption dans le décor de pré-campagne électorale comme pour indiquer à la classe politique, engagée dans la course aux sièges, où sont les problèmes des Algériens.
La dimension sociale que doivent avoir les programmes des candidats paraît absente du discours et du débat. Pourtant, cela est évident, le pouvoir d’achat, pour la grande majorité des Algériens, est ce qu’il y a de plus important. Les mouvements sociaux les mieux organisés ont pour objet les questions salariales. Le gouvernement y a répondu parfois favorablement, mais que valent les augmentations de salaires ou de pensions de retraite si elles sont immédiatement dépassées par la hausse des prix souvent déclenchée artificiellement par les spéculateurs.
L’exemple de produits comme le lait et le pain, dont les prix sont soutenus, ou le sucre et l’huile, aux prix plafonnés, confirme que la défense du pouvoir d’achat des Algériens est un devoir de l’Etat.
L’expérience du désengagement total de l’Etat du commerce de détail des fruits et légumes au profit du «libre jeu des règles du marché» a montré ses limites.
Messaoud M.
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