La BDL va créer une filiale spécialisée dans la promotion immobilière
La Banque de développement local (BDL) se lance dans la promotion immobilière à travers la création d'une filiale spécialisée, conformément à une décision prise lors d'un Conseil des ministres. Le projet est au stade de montage juridique. Pour la création de cette filiale, la BDL compte s'associer avec son partenaire dans l'ex-société civile immobilière de Tipaza (SCITI), la BEA et avec une autre entreprise publique spécialisée dans le domaine.
La Banque de développement local (BDL) se lance dans la promotion immobilière à travers la création d'une filiale spécialisée, conformément à une décision prise lors d'un Conseil des ministres. Le projet est au stade de montage juridique. Pour la création de cette filiale, la BDL compte s'associer avec son partenaire dans l'ex-société civile immobilière de Tipaza (SCITI), la BEA et avec une autre entreprise publique spécialisée dans le domaine.
En 2011, la BDL a accordé plus de 6.600 crédits aux ménages pour un montant de 7,6 milliards de DA en hausse de 54% par rapport à 2010, a-t-on appris auprès de cet établissement financier. «6.641 crédits à l'immobilier pour un montant de 7,644 milliards de DA ont été octroyés par la BDL en 2011 à des clients afin de financer l'acquisition, la construction, l'extension, l'aménagement, la restauration ou la réhabilitation de leurs habitations», le directeur du crédit aux particuliers à la BDL, M. Neddir Noureddine. L'importante hausse observée dans ce type de crédits en 2011 s'explique par la mise en place du crédit immobilier à taux bonifié qui a dopé le marché des demandes de crédits logements, a affirmé M. Neddir. Selon ce responsable, sur les 7,6 milliards de DA de crédits immobiliers accordés par la BDL en 2011, 4,8 milliards de DA sont des crédits à taux bonifiés.
En revanche, une baisse dans les crédits immobiliers a été constatée en 2010 comparativement à l'année d'avant. En 2010, la BDL avait accordé 5.139 crédits à l'immobilier d'une valeur totale de près de 5 milliards de DA contre 5.400 crédits en 2009 pour un montant de 5,6 milliards de DA. «Les clients ont préféré attendre la promulgation des textes d'application des nouvelles dispositions relatives aux crédits immobiliers à taux bonifiés pour faire leur demande, ce qui explique ce léger recul», a-t-il dit.
Le décret exécutif du 14 mars 2010 relatif aux crédits immobiliers à taux bonifié stipule que le bénéficiaire de ce type de crédits supporte un taux d'intérêt de 1% lorsque ses revenus sont inférieurs ou égaux à six fois le SNMG (c'est à dire à 108.000 DA) et de 3% par an lorsque ses revenus oscillent entre six et douze fois le SNMG, à savoir moins ou égaux à 216.000 DA. En 2010, la sphère bancaire avait accordé 14 milliards de DA de crédits bonifiés dont plus de la moitié octroyée par la CNEP.
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