Panique chez les ennemis de la Syrie
Une année après le début des troubles en Syrie et au lendemain des grandioses manifestations qui ont rassemblé des millions de personnes sur les principales places du pays pour clamer leur hostilité au complot occidental, l’option de la solution politique fait son chemin. Une mission technique des Nations unies se rend en Syrie, dimanche 18 mars, pour lancer des consultations sur le règlement de la crise. C'est un pas important dans la bonne direction, estiment les observateurs. En même temps, les Syriens se préparent aux élections législatives qui se dérouleront le 7 mai après avoir adopté par référendum une nouvelle Constitution considérée comme le fondement des réformes politiques visant à donner un nouvel essor à ce pays.
Alors que le «Conseil national syrien», formé en août dernier, est en pleine déconfiture avec la succession de défections qui le frappent, le Qatar et l’Arabie Saoudite continuent d’appeler explicitement à l'envoi d'armes aux groupes terroristes. C’est ce contexte de panique pour les Occidentaux et leurs relais dans la région qui explique le regain de sauvagerie des groupes terroristes comme le montrent leurs deux attentats à Damas.
Cela n’affaiblit pas la détermination des Syriens à restaurer la stabilité et la sécurité dans leur pays, par l’éradication du terrorisme, et à engager les réformes qu’ils ont eux-mêmes décidées de mener.
Ramdane Ouahdi
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