Le MAK de Ferhat Mehenni soutient la partition du Mali

Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) de Ferhat Mehenni s’est félicité de «la proclamation historique de la naissance du nouvel Etat de l’Azawad par le Mouvement national de libération de l’Azawad» et appelle «la communauté internationale à aider le MNLA et les autorités nouvelles du pays azawad dans leur lutte contre le terrorisme islamique et l’édification d’un Etat démocratique et laïc comme tracé par le MNLA». L’Assemblée mondiale de l’amazighité (issue du Congrès mondial amazigh, basé à Paris) s’est également félicitée, presque dans les mêmes termes, «de la naissance de ce nouvel Etat africain et amazigh indépendant».
Aucun pays dans le monde n’a osé, au mépris du principe de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme, approuver la déclaration d’indépendance de l’Azawad bien qu’il y ait un exemple africain de séparatisme – «réussi» avec le soutien de la «communauté internationale» – encore frais dans les mémoires, puisqu’il s’agit du Sud-Soudan. En Libye, cette tentation a amené les tribus de Cyrénaïque à poser les premiers jalons de la séparation. Derrière les considérations religieuses, ethniques ou culturelles, se profilent, dans ces cas précis, les plans d’accaparement des ressources naturelles (pétrole, minerais) indispensables aux pays occidentaux pour asseoir leur hégémonie sur le monde.
Les déclarations du MAK et de l’Assemblée mondiale amazighe tranchent avec la position des «pays du champ», dont fait partie l’Algérie, mais aussi, plus largement, de l’Union africaine, qui sont déterminés à préserver l’intégrité territoriale du Mali. Le MAK et l’Assemblée mondiale amazighe veulent ignorer les risques entraînés par la situation confuse qui règne dans le Nord du Mali où des groupes, écumant le Sahel, lourdement armés, souvent disparates, mais qui ont pour motivation commune l’argent que rapporte le crime sous ses diverses formes (trafic de drogue, d’armes, grand banditisme), sont parvenus à se rendre maîtres du terrain.
L. H.
 

Comment (2)

    pas d'algerie sans kabylie pas d'algerie
    18 avril 2012 - 19 h 49 min

    je m’attendais pas, que un
    je m’attendais pas, que un jour que ce pourri allait devenir un préparateur de la fitna pour les jeunes et les personnes qui adhèrent a ses idées de partager l’Algérie ( aweryawedh!)lah la yweslou.

    ah heureux nos martyrs qui n’ont rien vu, son père aussi!

    casse toi pov con
    12 avril 2012 - 22 h 58 min

    ce vandale berberophone est l
    ce vandale berberophone est l un des nostalgiques de la france coloniale que l Algérie est confrontée.

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