Saïd Amara : «Ce qui est arrivé à l’USMA ne reflète pas la nature des gens de Saïda»
Le président de la fondation de l’équipe FLN de football, Saïd Amara, a affirmé, mardi à Saïda, que les événements qui se produits à l'issue du match MC Saïda-USM Alger ne reflètent nullement la nature des gens de la wilaya de Saïda. «Les gens de Saïda sont aimables et cette page douloureuse doit être tournée à jamais», a déclaré l'ex entraîneur de l'équipe nationale lors d'une rencontre au siège de la ligue régionale de football de Saïda en présence de membres de cette instance et du président de MCS, Mohamed Khaldi.
Saïd Amara a condamné les actes de violence qui ont éclaté après le match et conduit à la blessure d'un nombre de joueurs de l’équipe visiteuse, soulignant que ce comportement de vandalisme et des faits isolés ne sont pas acceptables ni par les joueurs ni par la population et que c'est injuste d'incomber les conséquences aux Saïdis et leur équipe. L’assistance a étudié l'initiative prise par Mohamed Nedjadi (ancien wali et ancien président du MC Saïda) pour calmer les esprits des supporters des deux équipes, qui a rappelé que le MC Saïda n’a provoqué, depuis des années, aucun incident envers une équipe visiteuse, réfutant l'existence d’une quelconque préméditation de nuire aux Usmistes. Il a apporté comme preuve que ces «hôtes» ont été hébergés la veille de la rencontre au complexe «Hammam Rabi» au milieu d'un bon accueil des citoyens et des notables. A la même occasion, il a appelé les sages de l'USM Alger à intervenir afin de mettre fin à la «campagne de dénigrement» de la wilaya de Saïda et de son équipe, qui ne sert aucune partie. Pour sa part, le président du MC Saïda a rappelé l’atmosphère bon enfant dans laquelle s’est déroulé le match et le comportement irréprochable des dirigeant de son équipe pendant les événements, condamnant au passage toute forme de violence. Il a appelé, dans le même sens, à la levée des sanctions infligées à son équipe et à œuvrer à dépasser les rancœurs et à faire valoir l'esprit sportif et la tolérance.