Pas d’aide de l’Algérie au FMI sans participation au G20 !
Les Algériens ont appris avec surprise, mais non sans fierté naturellement, que leur pays a été appelé à la rescousse par le «redoutable» FMI (Fonds monétaire international). Il s'agit d’aider cette institution financière internationale à renflouer ses caisses vidées par les crises qui touchent des pays membres de l’Union européenne. Il faut aller au secours de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, de l’Irlande, bientôt des Pays Bas, puis, ce n’est pas exclu, de l’Italie et même, on en parle sérieusement aussi, de la France. Ces deux derniers pays sont membres du G20 alors que l’Espagne et les Pays Bas ont participé à trois de ses réunions. Un groupe dont ne fait pas partie l’Algérie, allez savoir pourquoi.
Pourtant, les experts du FMI qui passent régulièrement l’économie algérienne au crible sont bien placés pour avoir une estimation de son poids réel. A leurs yeux, tous les indicateurs de l’économie algérienne sont au vert et les perspectives très prometteuses : réserves de change en hausse (205,2 milliards de dollars en 2012 et 224,1 milliards de dollars en 2013) ; une croissance du PIB de 3,1% en 2012 et de 3,4% en 2013 ; balance des comptes courants positive (10% du PIB en 2012 et 7,9% en 2013) ; taux de chômage en baisse (9,7% en 2012 et 9,3% en 2013) ; faible inflation (5,5% en 2012 et 4,5% en 2013). Le FMI sera bientôt à Alger pour nous confirmer toutes ces bonnes nouvelles.
Lazhar Houari
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