La bibliothèque d’Alexandrie célèbre le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie
Un fonds documentaire sur la révolution algérienne sera mis en place par la bibliothèque d’Alexandrie (Egypte) dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie.
Un fonds documentaire sur la révolution algérienne sera mis en place par la bibliothèque d’Alexandrie (Egypte) dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie.
Le responsable du projet intitulé «Mémoire d’Egypte contemporaine», Khaled Aazeb a indiqué que le site dédié à cette mémoire possède une matière riche et rare, relative à la Révolution algérienne, obtenue auprès de plusieurs sources.
Les personnes en charge de l’élaboration du fonds documentaire sur l’histoire de l’Egypte contemporaine et moderne ont accordé un intérêt particulier à la révolution algérienne, a fait savoir l’intervenant rappelant que cette dernière «compte parmi les événements historiques majeurs dans lesquels l’Egypte a joué un rôle prépondérant».
Le site comporte des archives de presse et des fichiers vidéo qui renseignent sur la révolution algérienne. Parmi ces derniers, il a cité le film documentaire L’Algérie et l’occupant français (1960), L’Algérie et la guerre de Libération (1960), la célébration de la journée de l’Algérie à la ligue arabe en présence de l’ancien président égyptien Djamel Abdennacer (1960), des vidéos reproduisant l’accueil par Abdenacer d’une délégation de combattantes algériennes (1958), et un autre sur les manifestations d’Egyptiens au Caire contre les massacres d’Algériens par l’occupation française.
L’affiche du film Djamila, une enveloppe commémorative émise par la Poste égyptienne intitulé «Algérie» et des archives de presse concernant la Révolution et la participation de l’ancien président Anouar Sadat au festivités du 20e anniversaire de la guerre de Libération figurent également sur le site.
Le groupe de travail sur le projet «Mémoire d’Egypte contemporaine» a rappelé pour sa part que la bibliothèque de mémoire sonore comprenait une série de chants rares faisant l’apologie de la révolution algérienne interprétées notamment par Faiza Kamel, Nadjah Salam, Souad Mohamed, Warda et Abdelhalim Hafez ainsi que l’hymne nationale d’Algérie et l’opérette Watani El-Akbar (Mon grand pays).
R. C.