L’Algérie ne sera pas islamiste
Il y a une exception algérienne. Elle vient de se manifester encore une fois. A contre-courant de la vague islamiste qui a submergé les pays voisins (Egypte, Tunisie, Maroc et Libye), l’électorat algérien s’est mobilisé en prenant au sérieux les élections législatives du 10 mai, qui paraissaient, pourtant, sans enjeu, et a mis en échec une véritable offensive engagée par les islamistes pour asseoir leur hégémonie en l’Algérie.
Il y a une exception algérienne. Elle vient de se manifester encore une fois. A contre-courant de la vague islamiste qui a submergé les pays voisins (Egypte, Tunisie, Maroc et Libye), l’électorat algérien s’est mobilisé en prenant au sérieux les élections législatives du 10 mai, qui paraissaient, pourtant, sans enjeu, et a mis en échec une véritable offensive engagée par les islamistes pour asseoir leur hégémonie en l’Algérie.
L’Alliance des partis islamistes – MSP, Islah et Nahda – ne veut pas admettre qu’elle a perdu aux élections. Ses illusions se sont heurtées à la réalité de l’électorat et, naturellement, le réveil est difficile. Associés de longue date déjà au gouvernement, ces partis caressaient l’ambition de détrôner l’alliance FLN-RND, non pas pour le changement, mais pour le pouvoir. Ils ont échoué. Alors, ils évoquent la fraude, sans surprise, puisque dans leur discours électoral, ils tentaient de convaincre que s’ils sortaient perdants, ce serait parce qu’il y aurait eu fraude. Les observateurs étrangers n’en ont décelé aucune. Il reste aux islamistes les menaces : «Nous allons prendre les mesures nécessaires», annoncent-ils dans leur communiqué repris par certaines agences qui, on le comprend, ne cachent pas leur déception devant les résultats du scrutin.
Ramdane Ouahdi
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