Procès Algérie Télécom : lourdes peines requises contre les accusés
Vingt années de prison ferme assortie d’une amende de 1 million DA ont été requises mercredi par le procureur de la République près du pôle judiciaire spécialisé du tribunal de Sidi M’Hamed (Alger) contre un ex-cadre dirigeant d’Algérie Télécom Mohamed Boukhari accusé d’avoir commis entre 2003 et 2006 des transactions douteuses et blanchiment d’argent au préjudice d’Algérie Télécom. La même peine a été requise contre l’homme d’affaires, Chami Madjdoub, de nationalité algéro-luxembourgeoise pour les mêmes chefs d’inculpation. Le procureur de la République a aussi requis dix années de prison ferme assortie d’une amende de 1 millions DA contre trois cadres de deux sociétés chinoises ZTE Algérie et HUAWEI Algérie, à savoir Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao Chuhfa, tout les trois actuellement en fuite, et qui font l’objet de mandats d’arrêts internationaux. En ce qui concerne les personnes morales qui sont les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et HUAWEI Algérie, le ministère public a requis une amende de cinq millions DA chacun. Les accusés sont poursuivis, notamment, pour «corruption, blanchiment d’argent et trafic d’influence».
Pour ce qui est de la défense des accusés, elle a requis de faire bénéficier leurs clients de «l’extinction de l’action publique à cause de la prescription des faits de l’affaire qui remonte à l’année 2003».
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