Islamistes : le Maroc a eu son laboratoire
A une époque, le défunt roi du Maroc, Hassan II, souhaitait voir l’Algérie se transformer en laboratoire d’expérimentation du pouvoir islamiste, comptant sur ses résultats négatifs prévisibles pour épargner à son royaume les affres de la régression. Manque de chance pour le royaume, depuis novembre dernier, ce laboratoire s’est installé au Maroc. Quelques mois ont suffi pour tester la formule islamique de gouvernement que le roi voulait voir appliquer chez nous.
A une époque, le défunt roi du Maroc, Hassan II, souhaitait voir l’Algérie se transformer en laboratoire d’expérimentation du pouvoir islamiste, comptant sur ses résultats négatifs prévisibles pour épargner à son royaume les affres de la régression. Manque de chance pour le royaume, depuis novembre dernier, ce laboratoire s’est installé au Maroc. Quelques mois ont suffi pour tester la formule islamique de gouvernement que le roi voulait voir appliquer chez nous.
L’occasion d’observer ce qui se passe dans ce laboratoire s’est finalement offerte à nous. Des dizaines de milliers de personnes sont sortis hier (dimanche), à Casablanca, manifester contre le gouvernement Benkirane. Naturellement, les islamistes n’étaient pas parmi la foule de contestataires. Le mouvement islamiste au pouvoir au Maroc a beau s’appeler «Parti justice et développement», il n’a apporté ni la justice ni le développement et encore moins la politique sociale promise par ses discours électoraux. Sa stratégie consiste à islamiser une société déjà musulmane au lieu de s’atteler à l’amélioration des conditions sociales qui se dégradent et à s’attaquer au chômage qui ne cesse d’augmenter surtout parmi les jeunes. Le peuple marocain se rend compte qu’il s’est trompé en confiant la gestion de son pays aux islamistes.
Lazhar Houari
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