Faux philosophe, vrai porte-malheur
La mort du plus grand nombre d’Arabes est un rêve qui obsède Bernard-Henri Lévy. Le faux philosophe converti au cinéma vient d’adresser une lettre au tout nouveau président français dans laquelle il l’exhorte à bombarder la Syrie comme l’avait fait son prédécesseur Nicolas Sarkozy en Libye. Ce «soldat» aux mains soyeuses, pour qui «l’art de la philosophie ne vaut que s'il est un art de la guerre», demande à Hollande d’introduire au Conseil de sécurité une résolution autorisant des frappes aériennes aveugles qui feront des milliers de victimes civiles. Lévy rejoint le Qatar, vassal de ses maîtres de Tel-Aviv, qui a proposé «la mise en place de zones interdites dans le ciel aux hélicoptères et sur terre aux blindés, transport de troupes et de matériels de guerre», pour permettre, ainsi, aux groupes terroristes de sévir à leur aise. Bernard-Henri Lévy est totalement indifférent à ce qu’un nombre incalculable d’armes de tous calibres, exfiltrées de Libye à cause de sa folie meurtrière et de l’inconscience de ceux qui prêtent attention à ses sornettes, circulent sans contrôle aux mains des groupes armés qui pullulent dans la région du Sahel. L’auteur de De la guerre en philosophie s’amuse à expérimenter ses trouvailles misanthropiques sur des champs de bataille où ses «amis» les Arabes, transformés en rats de laboratoire, doivent être réduits à un tas de cadavres fumants.
M. Aït Amara