Encore trois cadres algériens maltraités en Allemagne
Des cadres algériens partis en mission de travail pour le compte d’une importante entité pharmaceutique ont subi un mauvais traitement à l’aéroport de Frankfurt, a appris «algeriepatriotique» d’une source proche de cette délégation. Bien que munis de toute la documentation officielle qui autorise leur voyage et leur accès en zone Schengen, ces trois cadres responsables techniques algériens ont fait l’objet d’une «détention abusive» et de «mauvais traitement» de la part de la police des frontières de cet aéroport international. «La police des frontières a encore été plus loin en supprimant carrément les visas sur les passeports des trois membres de la délégation. Cela, malgré leur validité dans l’espace Schengen. De plus, ils ont été obligés de payer une amende de 350 euros », a souligné notre source. Cela n’est pas tout. «Les ressortissants algériens ont subi un interrogatoire de six heures et ont été maintenus en détention pendant 48 heures, avant d’être reconduits vers Alger «sous très haute surveillance policière» pour les expulser du territoire allemand», a encore précisé notre source. Ces ressortissants algériens se sont fait remarquer comme «individus dangereux» alors qu’ils étaient en déplacement dans le cadre d’une mission contractuelle de travail et sur invitation d’une grande société allemande. Il y a quelques semaines, trois cadres du ministère de la Culture en mission officielle en Allemagne ont subi un traitement similaire. L’Allemagne, pour la précision, fait partie de l’espace Schengen. Et de ce fait, toute personne étrangère à son territoire, munie d’un visa Schengen en cours de validité, peut circuler librement à l’intérieur de cet espace, dont l’Allemagne. Ces mauvais traitements répétitifs infligés aux ressortissants algériens restent inexpliqués. Les responsables diplomatiques allemands à Alger se sont montrés peu loquaces. Saisie par ces trois cadres, l’ambassade d’Allemagne s’est contentée de leur affirmer qu’elle ne pouvait être d’aucune aide pour régler leur problème, ni même pour les autres ressortissants algériens ayant subi le même traitement humiliant.
Sonia B.
Comment (2)