Près de 500 000 empreintes digitales de criminels recensées par l’INCC de Bouchaoui
Entré en application en 2005, le système Afis de l’Institut national de criminologie et criminalistique (INCC) de Bouchaoui a permis, en sept ans, d’identifier 477 650 criminels en Algérie. Cette banque de donnée d’empreintes digitales de personnes impliquées dans le crime, prélevées et sauvegardées dans des chambres sécurisées, a permis à la Gendarmerie nationale d’identifier des cadavres, d’élucider des affaires de vols, contrôler l’immigration clandestine, et surtout de recenser les terroristes, en fuite ou abattus dans diverses opérations. Concernant les immigrants clandestins d’origine subsaharienne, ce sont 26 900 personnes qui ont été identifiés par les gendarmes, lesquelles sont entrées en Algérie avec de fausses pièces d’identités et de faux passeports. Ces résultats ont été salués par Interpol qui travaille en étroite collaboration avec les services de sécurité, dont la GN. En ce sens, l’INCC de Bouchaoui a identifié 1 908 personnes recherchées par Interpol. Sur un autre registre, quelque 10 000 gendarmes ont créé leur propre boîte électronique pour échanger des renseignements sur l’activité criminelle en Algérie. Cette option s’inscrit en droite ligne avec le lancement du projet de la «e-gendarmerie», un nouveau portail électronique, qui permet aux gendarmes de s’imprégner des technologies modernes dans la lutte contre la cybercriminalité. A ce jour, 850 unités régionales ont été installées et bénéficient des services de la «e-gendarmerie». En plus des 500 000 documents stockés et soigneusement répertoriés dans le moteur de recherche de la «e-gendarmerie», ces technologies permettent aux gendarmes en mission d’exercer dans de meilleures conditions et avec plus d’efficacité.
Yanis B.