Y a-t-il des traces d’alcool dans les Coca et Pepsi fabriqués en Algérie ?
En voulant justifier la présence de traces d’alcool dans ses boissons, la firme Coca-Cola aggrave son cas. «Il est possible qu'il y ait des traces d'alcool qui viennent du processus de fabrication du Coca-Cola», a déclaré un responsable de la société américaine. «Certains fruits par exemple en contiennent des traces», a-t-il expliqué. Or, si la recette de la boisson la plus bue dans le monde est toujours maintenue secrète et s’il est assuré qu’elle ne contient pas d’alcool, le fait de confirmer la présence de traces d’alcool qui viennent du processus de fabrication signifie que même le Coca-Cola fabriqué en Algérie devrait en contenir, la technique de fabrication étant partout la même. C’est l'Institut français de la consommation (INC) qui a fait cette découverte suite à des tests demandés par la revue 60 Millions de consommateurs parue hier jeudi. Près de la moitié des boissons testées contenaient de l'alcool à des doses très faibles, jusqu'à 10 mg par litre (près de 0,001% d'alcool), a conclu l’étude. Cependant, tous les Coca-cola testés ne contiennent pas cette substance dont la consommation est illicite en islam. En France, c’est le dosage autorisé par la loi s’agissant des boissons non-alcoolisés qui doit être respecté. Celui-ci ne doit pas dépasser 1,2%. Dans les pays musulmans, une boisson non-alcoolisée, comme son nom l’indique, ne doit pas contenir d’alcool du tout. En Algérie, il existe trois embouteilleurs de la marque Coca-Cola, Fruital à Alger, la SBOA à l'Ouest et la SBC à Skikda. Pepsi-Cola est, quant à elle, fabriquée depuis 1998 par Atlas Bottling Corporation (ABC), appartenant à l’homme d’affaires Djilali Mehri, dans son usine de Rouiba, à l’est d’Alger. Nous ne savons pas, à l’heure actuelle, si le ministère du Commerce a pris ses dispositions pour contrôler la version made in Algeria de ces boissons à la lumière de cette nouvelle étude. Nous y reviendrons.
Lina S.
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