Libération de la coopérante italienne enlevée dans les camps de réfugiés sahraouis
La coopérante italienne, Rossella Uru, enlevée il y a 23 mois avec deux coopérants espagnols dans les camps de réfugiés sahraouis, au sud de l'Algérie, et détenue quelque part au nord du Mali, a été libérée, mercredi soir, ont annoncé jeudi les autorités italiennes. «Après 270 jours de captivité, Rossella Uru est libre», a annoncé le ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi, dans un communiqué ce jeudi. «C'est une excellente nouvelle», a déclaré le ministre italien, expliquant qu'il avait informé le président italien, Giorgio Napolitano, et les membres de la famille de la coopérante qui «attendaient la confirmation de sa libération». «Le président Napolitano a suivi personnellement, avec le Premier ministre Mario Monti, moi-même et l'ensemble du gouvernement cette affaire si difficile», a indiqué Terzi, ajoutant que «le cas de Rossella Uru représente un symbole des valeurs de courage et l'héroïsme de nos femmes qui travaillent sur des lieux extrêmement difficiles et qui représentent la dignité, la fierté et la grandeur de l'Italie». Le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, a appris «avec soulagement et joie la nouvelle de la libération de Rossella Uru, après une longue captivité», ont rapporté les médias italiens. La coopérante italienne sera de retour ce jeudi en Italie, selon les mêmes sources. Rossella Uru travaillait en tant qu'humanitaire au sein du Comité international pour le développement des peuples (CISP) et prenait en charge au plan sanitaire les enfants dans les camps des réfugiés sahraouis près de Tindouf. La jeune Sarde avait été enlevée par un groupe terroriste le 23 octobre 2010 et détenue depuis. Plusieurs campagnes en Italie et ailleurs, en faveur de sa libération, ont été lancées et des responsables italiens ont effectué des tournées dans la région du Sahel, pour cette fin.
R. I.