De grosses saisies de drogue et de carburant le premier jour du Ramadhan aux frontières ouest
Comme il fallait s’y attendre, les narcotrafiquants et les contrebandiers ont tenté le forcing à la veille du mois du Ramadhan au niveau de nos frontières terrestres. En effet, dans la wilaya de Béchar, les gardes-frontières de Bou Ayache ont réussi à récupérer 36 sacs renfermant environ une tonne de drogue, dissimulés par des narcotrafiquants dans des broussailles, au lieudit Oued Zerdab, attenant à la commune de Béni-Ounif. Une vaste opération de ratissage a été enclenchée pour tenter de trouver d’autres caches. Selon notre source, le kif traité était destiné aux receleurs basés dans le Sahel et qui n’ont pas pu accéder à cette zone placée sous haute surveillance. Plus au nord, les contrebandiers ont essuyé un autre échec. Ainsi, indique notre source, les garde-frontières de Mohamed-Salah, Abdallah, El-Djorf, Sidi Boudjenane, Chaib-Rassou, Boukanoune et Magoura (Tlemcen) ont réussi à saisir sur la bande frontalière algéro-marocaine plus de 6 000 litres de carburant abandonnés par des halaba. Au même moment, soit dans la matinée d’aujourd’hui, plus de 400 litres de mazout ont été récupérés sur un véhicule qui venait de subir un accident. Renseignement pris, ce véhicule se dirigeait vers la Tunisie via la bande frontalière d’El-Oued. En outre, une autre grosse saisie a été opérée par les gardes-frontières et les gendarmes de Tébessa, Souk-Ahras et El-Tarf. Selon notre source, deux véhicules légers, une fourgonnette, une embarcation pneumatique avec moteur, une motocyclette, 15 machines à coudre avec 12 moteurs et 13 tables, cinq machines de tannage, plus de 5 000 litres de carburant, cinq baudets, six climatiseurs, 209 sacs à main et plus de 26 000 mètres de fermeture à glissière ont été saisis. Les gendarmes et les GGF ont arrêté deux contrebandiers qui tentaient de prendre la fuite pédestrement vers la Tunisie. Cette grosse saisie intervient au premier jour du Ramadhan, mois durant lequel les services de sécurité sont appelés à redoubler de vigilance.
Yanis B.