Rachid Hanifi, président du COA : «J’espère que les staffs ont corrigé les erreurs de Doha et Maputo»
Dans un entretien à paraître dans le quotidien La Nouvelle République, le président du Comité olympique algérien, Rachid Hanifi, évoque la préparation et les pronostics de la délégation algérienne aux JO de Londres, ainsi que plusieurs autres points sensibles, comme le cas des deux volleyeuses exclues de la sélection pour vol. Pour ce qui est des pronostics, le président du COA parle de prudence de la part des présidents des fédérations : «J’ai entendu l’entraîneur de boxe s’engager sur une médaille, j’espère que la réalité du terrain sera meilleure pour les disciplines porteuses d’espoir.» Il ne dit pas clairement quelles sont les chances de l’Algérie et s’abstient de donner un chiffre sur les médailles potentielles, préférant laisser les présidents des associations nationales le faire. Cependant, il évoque les critères de qualification de plus en plus difficiles, tout en précisant que la qualification à cette joute est déjà une bonne performance. Puis, il effleure à peine son conflit avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, en déclarant : «Pour ce qui est de la récolte de médailles, il faut effectivement beaucoup de moyens financiers, des infrastructures spécialisées, un encadrement de haut niveau, etc., mais il faut surtout une politique sportive rationnelle et une stratégie adaptée aux objectifs.» Le président du COA revient également sur les mauvais résultats enregistrés aux Jeux africains de Maputo et aux Jeux sportifs arabes de Doha pour espérer «qu’entretemps, les staffs techniques ont pu apporter les correctifs nécessaires pour mieux représenter l’Algérie aux JO de Londres». D’habitude moins tendre, Rachid Hanifi n’a pas voulu entrer dans les détails pour éviter une éventuelle polémique. Au sujet de l’affaire des deux volleyeuses de la sélection nationale, coupables d’un vol en France alors qu’elles étaient en regroupement, il attribue ce mauvais geste «au volet éducation qui n’est pas bien pris en charge par les staffs techniques». «L’athlète international, dit-il, est un ambassadeur de la jeunesse du pays, il doit être un modèle.» Et d’ajouter : «De plus, lorsqu’on participe aux Jeux olympiques, on doit savoir qu’on n’est pas attendu seulement sur le plan des performances sportives, mais également au niveau du respect des valeurs d’éthique et de morale qui constituent les fondements de l’olympisme.»
Réda B.
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