Démissionnez, M. Djiar !

Pour l’Algérie, les choses se présentent franchement mal dans cet événement planétaire que sont les Jeux olympiques, la manifestation sportive internationale la plus prestigieuse et la plus attendue qui commence aujourd’hui (vendredi) dans la capitale britannique. Bien avant l’arrivée de la flamme olympique au stade de Londres, la participation algérienne à ces Jeux défrayait déjà la chronique, non pas par sa position dans la course aux médailles, mais par trois faits honteux : disqualification de deux athlètes pour cause de dopage, suspension de deux volleyeuses accusées de vol dans un grand magasin d’équipements et d’articles sportifs et, maintenant, trois boxeurs cleptomanes. Les deux cas de vol sont tout simplement une honte pour le pays. L’élite sportive est entachée par ce qui, en réalité, n’est que le reflet d’une société malade, situation aggravée par un pouvoir qui ne veut rien entendre et finalement rien entreprendre afin que l’Algérie soit prête pour ces grands rendez-vous sportifs. Il reste au ministre concerné, celui de la Jeunesse et des Sports, à partir. Loin de nos soucis domestiques, de qualité plutôt médiocres, les Jeux olympiques débutent par ce qui est devenu au fil des ans, la première épreuve, la cérémonie d’ouverture pour laquelle les pays organisateurs rivalisent de génie. Londres réussira-t-elle à battre l’exploit réalisé par la ville de Pékin, il y a quatre ans ? C’est la question que se posent sans doute les centaines de millions de personnes qui suivent l’événement à travers le monde, au moment où nous nous lamentons sur l’incurie dans la préparation de notre participation nationale.
Ramdane Ouahdi
 

Comment (11)

    Anonyme
    29 juillet 2012 - 11 h 02 min

    Il vaut mieux en rire …
    Il vaut mieux en rire … aussi…

    C’est l’histoire de chien du berger Arabe
    qui a mordu un voleur Allemand

    Comprendra qui pourra

    raselkhit
    29 juillet 2012 - 10 h 10 min

    C’est cette propention qu’à
    C’est cette propention qu’à « La presse algérienne » de se précipiter à diffuser les nouvelles catastrophiques et surtout dramatiques et portant atteinte à la dignité des personnes ni sans avoir au préalable controlé ni recoupé .Aujourd’hui il s’avère que cette désinformation n’était rien d’autre qu’une intox Avoir le courage de dire « Je m’excuse j’ais diffusé une fausse nouvelle « serait un acte patriotique.Et faire des excuses au ministre incriminé sans raison aucune.De tels actes ne feront que redonner de la crédibilité à note presse .
    Reconnaitre ses erreurs c’est toujours bon pour redorer son blason

    Nazim
    28 juillet 2012 - 20 h 59 min

    Dans la culture de nos
    Dans la culture de nos dirigeants, les notions d’autocritique et de démission n’existent pas. Leur vocation c’est toujours : s’imposer, se maintenir, et continuer.
    Des exceptions? À ma connaissance, il y en a eu 2 en 50 ans : Messieurs Benbitour et Rahabi. C’est tellement rare et atypique qu’ils méritent d’être cités.
    Cela dit, cela est valable pour l’ensemble des commis de l’état et des fonctionnaires. Dès que quelqu’un fait correctement ce pour quoi il est payé, on commence à s’émerveiller.

    Maysar
    28 juillet 2012 - 11 h 22 min

    @Rasselkhit,La responsabilité
    @Rasselkhit,La responsabilité collective des gouvernants n’exclut en rien la responsabilité individuelle des athlètes délinquants !
    Il y a un proverbe qui dit : » Pour remettre de l’ordre dans une maison ,il faut d’abord balayer « !

    Patriotique
    28 juillet 2012 - 9 h 04 min

    @Rasselkhit, merci pour vos

    @Rasselkhit, merci pour vos commentaires pertinents. Juste une remarque, néanmoins : M. Djiar n'est pas "l'autre", mais le ministre de la Jeunesse et des Sports, donc le premier responsable du secteur.

    Raselkhit
    28 juillet 2012 - 8 h 39 min

    C’est vraiment la réaction
    C’est vraiment la réaction typique de l’Algérien .La faute est commise par x mais c’est la responsabilité du gouvernement C’est toujours la faute de l’autre comme ça c’est sur que nous n’apprnedons jamis ce qu’est la responsabilité personnelle de nos actes l’éternel irresponsabilité.Dans le monde entiers il y des délinquants des dopés des drogués Ils assument toujours leurs actes Il n’ya qu’en Algérie que c’est la faute à « Khalti Cherifa »

    Anonyme
    28 juillet 2012 - 0 h 21 min

    le mefait est là ,commis avec
    le mefait est là ,commis avec un ternissement de notre image qui n’est déjà pas assez brillante au demeurant! ça ne se réglé pas par une démission d’un ministre ,car le mal est assez profond que même le départ de tout le gouvernement ne peut nous prémunir du préjudice subi et causé à notre pays dont la mal gouvernance est un secret de polichinelle

    Maysar
    27 juillet 2012 - 23 h 27 min

    ce n’est pas seulement
    ce n’est pas seulement M.Djiar qui doit partir ,mais tout le pouvoir en place ! Car si ces Ali Baba des temps modernes sont le reflet de la société malade comme vous le dites à juste titre monsieur Ramdane ouahdi ,monsieur Djiar ,cet incompétent et néammoins ministre est le reflet du pouvoir autiste qui refuse d’évoluer et de laisser le peuple se prendre en charge de manière libre et souveraine !

    Anonyme
    27 juillet 2012 - 23 h 23 min

    c’est honteu d’entendre des
    c’est honteu d’entendre des faits commis par des sportifs qui représentent notre pays à l’étranger
    a mon avis il faut les bannirs du sport algérien et les passés en justice pour donner un exemple à d’autres personnes moins éduqués.

    tripode
    27 juillet 2012 - 16 h 55 min

    Il faut avouer que voler est
    Il faut avouer que voler est un sport national qui a eu ses heures de gloire durant le tristes épisodes consécutifs de Ben bella , boumediène et la suite.
    Pourquoi s’étonner des pratiques de sportifs de haut niveau lorsque les mêmes griefs peuvent être accollés à une élite politique , économique etc…..
    Il parait qu’en Islam il est H’ram de voler .
    Allez comprendre quelque chose en voyant les mosquées pleines à craquer ….

    Anonyme
    27 juillet 2012 - 15 h 33 min

    Pleure Ô pays bien aimé.
    Pleure Ô pays bien aimé. Voilà la misère humaine que le Monsieur (Boukharrouba) n’a pas réussi à voir en Algérie. Je pense qu’il n’est retourné en Algérie que lorsqu’il ne voit presque plus rien.

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