Jijel, Béjaïa et Tizi Ouzou les plus touchées par les feux de forêt
Les wilayas de Jijel, Béjaïa et Tizi Ouzou sont les plus touchées par les incendies de forêt. C’est ce qui ressort d’un bilan de la Protection civile de la période allant du 1er juin au 26 août 2012. Selon ce document, pas moins de 31 096 ha ont été détruits depuis le mois de juin dernier à ce jour, dont 4 358 ha à Jijel, 3 203 ha à Tizi Ouzou et 3 065 à Béjaïa. Sur les 7 000 maquis touchés, ce sont 10 790 ha qui ont été dévorés par les flammes, alors que les récoltes dévastées s’élèvent à un peu plus de 3 400 ha de blé et 846 hectares d’orge. Toutefois, indique-t-on, les agents de la Protection civile ont pu sauver 15 000 ha de blé et d’orge, mais ces sinistres ont tout de même ravagé 162 805 arbres fruitiers. 64 038 arbres ont été épargnés après l’intervention des sapeurs-pompiers. 291 339 bottes de foin ont été détruites à travers le territoire national. Au sud, ce sont 4 336 palmiers qui sont partis en fumée. Hier encore, pas moins de 13 wilayas ont été touchées par ces feux de forêt, dont Jijel, Béjaïa et Tizi Ouzou. Sur un autre plan, les agents de la Protection civile ont opéré 39 728 interventions à travers 14 wilayas du pays et plus de 600 plages, dont 40% non autorisées à la baignade, sauvant de la noyade 26 449 personnes. Il faut dire que l’affluence est exceptionnelle cette année. Ainsi, 63 513 207 estivants ont fréquenté nos plages depuis l’ouverture de la saison estivale. Le nombre total des décès sur les plages surveillées s’élève à 25, dont 15 hors période de surveillance, tandis que les sites interdits à la baignade ont enregistré 62 morts, notamment dans les retenues collinaires et les bassins. Autre phénomène en vogue sur nos plages, les Jet-ski et les barques de plaisance. Selon le même rapport, 15 accidents sont liés à leur utilisation. Pourtant, ces engins marins sont soumis à autorisation et régulés par les garde-côtes. La Protection civile s’inquiète, toutefois, des baignades nocturnes. Sur ce chapitre, on indique que les sapeurs-pompiers interviennent, certes, mais sauvent rarement les personnes de la noyade à cause de l’obscurité. Raison pour laquelle la prudence est de mise.
Yanis B.