La CIA a-t-elle ordonné à Jones de provoquer les Musulmans ?
Il est difficile de croire que le pasteur extrémiste américain Terry Jones n’agit pas dans le cadre d’une mission «commandée». Après avoir défrayé la chronique en menaçant de brûler le Coran un 11 septembre, date anniversaire du double attentat de New York, le voici qui refait son apparition, à quelques jours de ce même anniversaire morbide, aux côtés du réalisateur d’un film insultant pour l’islam et le prophète Mohamed. Y a t-il des groupes occultes aux Etats-Unis qui poussent à une confrontation généralisée entre musulmans d’un côté et juifs et chrétiens de l’autre ? Veut-on provoquer de nouvelles croisades sous divers prétextes en appui à la nouvelle politique américaine de démembrement du monde arabe ? Terry Jones serait-il «mandaté» par la CIA pour justifier une invasion de la Libye par les troupes américaines défaites ailleurs, en Afghanistan, en Somalie et en Irak ? Des interrogations que beaucoup se posent, d’autant plus que les provocations de Terry Jones semblent être ourdies avec minutie, même si le film qui a induit la mort de quatre diplomates américains, avant-hier à Benghazi, est médiocre, selon les critiques de cinéma. Bien que banal, le film réalisé par l’israélo-américain Sam Basile a fait mouche. Le but est donc atteint. Les provocations de Terry Jones sont toujours suivies d’émeutes, de menaces de mort et, surtout, de saccage d’ambassades américaines dans plusieurs capitales arabes et musulmanes. Des événements que Washington s’empresse de faire suivre par des mises en garde à l’adresse de ses citoyens pour ne pas se rendre dans ces pays. Les scènes de violence qui suivent les machinations sataniques de ce pasteur sont évidemment relayées en boucle par les grands médias mondiaux, qui montrent des musulmans en furie, donc violents et «peu civilisés». Ces atteintes répétées à l’islam, et plus précisément au Prophète, attisent la haine entre les communautés musulmane et chrétienne jusque dans les pays où ces deux religions cohabitent pacifiquement. La guerre civile qui ronge la Syrie depuis près de deux ans, faisant craindre un éclatement des différentes communautés qui le forment, pourrait s’inscrire dans le prolongement de ce plan des services américains, laisse-t-on entendre. L’affaire de Benghazi sera-t-elle le prélude à un conflit ouvert entre l’armée américaine embourbée dans plusieurs guerres qu’elle peine à gérer et les décideurs politiques américains inféodés à des lobbies religieux et liés à des intérêts occultes ?
Sarah L.
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