Le film anti-islam à l’ordre du jour d’une réunion à New York
Le secrétaire général de l'Organisation de coopération islamique (OCI), le Professeur Ekmeleddin Ihsanoglu, a déclaré, mardi, lors d’une conférence de presse au siège du secrétariat général à Djeddah, que les efforts déployés au cours des derniers jours ont permis de propulser le sujet du film blasphémant et offensant pour le Prophète en tête de l'ordre du jour de la réunion annuelle des ministres des Affaires étrangères de l’OCI à New York, la semaine prochaine, apprend-on dans un communiqué reçu par Algeriepatriotique. Il a confirmé que la réunion ministérielle de New York va examiner toutes les initiatives afin de formuler une réponse à la vague d'incitation à la haine contre les musulmans, en particulier contre le prophète Mohamed. Ihsanoglu a rappelé que depuis le début de la sortie du film, il a entretenu des contacts diplomatiques intenses de haut niveau afin de fournir une réponse unifiée, soulignant qu’il avait adressé une lettre à la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, et contacté Nabil Elaraby, le secrétaire général de la Ligue arabe, et Catherine Ashton, la plus haute représentante de la politique étrangère de l'Union européenne, afin d’étudier les moyens nécessaires pour éviter la répétition de tels actes qui incitent à la violence. Le secrétaire général de l’OCI a, par ailleurs, souligné que la communauté internationale doit faire un travail sérieux lié à la mise en œuvre du droit international, qui met clairement en garde contre toute promotion de la haine religieuse, l'incitation à la discrimination, l'agression ou la violence, attirant l'attention sur la résolution 16/18 et notamment les huit points qui constituent le consensus international sur la nécessité d'une approche commune pour aborder la question de l'intolérance religieuse. L'Organisation a également engagé, avec les ministres des Affaires étrangères, le processus d'Istanbul et elle travaille sur sa mise en œuvre. Ihsanoglu a également fait référence à la Convention internationale sur les droits civils et politiques qui stipule que «la loi interdit toute propagande de guerre» et «tout acte en faveur de la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue l'incitation à la discrimination, l'hostilité ou la violence», a-t-il rappelé, ajoutant que le film en question est une incitation franche à la haine, au racisme, à la discrimination et à la violence.
Lina S.
Commentaires