Les principaux axes du programme du gouvernement Sellal
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, présentera le plan d’actions de son gouvernement le 25 septembre devant les députés. Dans un document de plusieurs pages dont Algériepatriotique détient une copie, le coordinateur de l’Exécutif décline les principaux axes du programme qu’il aura à concrétiser durant les 18 mois prochains. A première vue, ce programme consacre la continuité dans l’action gouvernementale avec de légères retouches. Sur le plan politique, le gouvernement affirme poursuivre les réformes engagées depuis 2011 par le chef de l’Etat et s’engage également à continuer à combattre le terrorisme sous toutes ses formes. Il refuse de tendre la main aux terroristes qui poursuivent l’action armée. Il insiste également sur la bonne gouvernance et le dialogue social pour la résolution des nombreux programmes en suspens. Conscient des aspirations socioéconomiques des populations, le gouvernement va continuer le financement des programmes et des projets d’infrastructures publiques comme il va relancer la machine productive afin de générer le maximum d’emplois. D’ailleurs, tout un chapitre a été consacré à cela. Son principal objectif est de créer les trois millions d’emplois promis par le chef de l’Etat avant la fin du quinquennat en 2014. Pour ce faire, il prend des mesures protectrices du tissu économique public national et d’autres incitatives à l’investissement privé dans le secteur productif. Il compte ainsi redynamiser les filières de l’industrie du BTPH, un secteur qui souffre actuellement du problème de main-d’œuvre qualifiée. Il va également relancer le secteur du tourisme. Il poursuivra aussi le programme de mise à niveau des entreprises viables, activant dans des secteurs porteurs, à fort potentiel d’exportation et générateurs d’emplois. Sans pour autant préciser de quels secteurs il s’agit. Concernant l’école, le gouvernement compte rattraper le retard en termes d’infrastructures pour juguler le phénomène de la surcharge des classes. Il vise aussi par sa politique à réduire les échecs et les déperditions scolaires en améliorant la qualité de l’encadrement et de l’enseignement. Pour cela, le gouvernement compte sur les compétences algériennes établies à l’étranger dans le domaine de l’enseignement et de la recherche. L’extension du réseau d’enseignants, de recherche ainsi que les œuvres universitaires va se poursuivre. Il vise également à étendre le réseau de la formation professionnelle, en encourageant les écoles privées. Il y aura ainsi révision des textes réglementaires régissant ce secteur. Sur le volet relatif à la santé, le gouvernement veut en finir avec les pénuries de médicaments et s’engage à améliorer la lutte contre le cancer et à améliorer la prise en charge des malades en mettant les moyens humains et matériels. Globalement, ce plan d’actions ressemble à celui de l’ancien gouvernement Ouyahia. Le gouvernement Sellal va-t-il réussir à faire ce que celui d’Ouyahia n’a pas pu faire en quatre ans ?
Sonia B.
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