Un chercheur algérien fait une découverte en nanotechnologies
Contrairement au persiflage dont ils sont régulièrement l’objet, des chercheurs algériens qui trouvent… on en trouve et dans le domaine le plus en pointe qui soit : les nanotechnologies. Selon Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique, un chercheur algérien de l’université d’Annaba a fait une découverte dans les nanotechnologies qui lui a valu les félicitations de l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle). Une délégation de cette institution internationale fera le déplacement à Annaba dans ce but. Cela prouve que les conditions d’exercice de la recherche en Algérie sont réunies. Bien que le concept de «fuite des cerveaux» soit de plus en plus remplacé par celui de «mobilité de chercheurs» comme le fait remarquer Hafid Aourag, une tendance au retour en Algérie a été observée récemment. Le directeur général de la recherche scientifique évalue à une centaine le nombre de chercheurs qui étaient en Europe et aux Etats-Unis et qui sont maintenant dans les laboratoires en Algérie. Selon lui, ils sont satisfaits des conditions qui leur ont été offertes, du même niveau de ce qu’ils avaient là où ils étaient. Il n’y a pas de raison pour un chercheur de rester à l’étranger, disent-ils. Il fait savoir que 200 autres chercheurs qui sont actuellement dans les pays du Golfe ont fait des demandes pour retourner en Algérie. Hafid Aourag estime à moins de 10 000 chercheurs algériens le nombre de ceux qui sont encore à l’étranger. La majorité d’entre eux travaillent conjointement avec les nationaux pour développer plusieurs choses dont des projets structurants. Ces compétences interviennent dans l’enseignement à l’université, dans l’encadrement des chercheurs et des enseignants au niveau des laboratoires de recherche. En Algérie, le nombre de chercheurs permanents est de 2 066, très peu si on compare avec les 350 000 que compte la France.
Cherif Brahmi et Mohamed El Ghazi
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