Les greffiers protestataires reçus par un des vice-présidents de l’APN
Une fois n’est pas coutume, l’Assemblée populaire nationale (APN) a accueilli des greffiers à bout de souffle, après une année de lutte pour arracher leurs droits. Après avoir frappé à toutes les portes en vain, les greffiers, affiliés au Syndicat national autonome des professionnels de l’administration (Snapap), ont pu exposer leurs problèmes à l’un des vice-présidents de l’Assemblée. Lors de cette rencontre longtemps réclamée, le responsable à l’APN s’est engagé à saisir le ministre de la Justice, Mohamed Charfi, et à lui exposer la situation de cette catégorie des travailleurs du secteur judiciaire. Dans un point de presse tenu à la Maison des syndicats, à Alger, le président de la Fédération nationale du personnel de la justice a menacé de saisir la justice si le ministère de tutelle continuait d’ignorer les revendications des greffiers. Ces derniers multiplient les actions de protestations pour attirer l’attention des pouvoirs publics. Sans résultat. Du moins pour le moment. Mais ils restent déterminés à poursuivre leur combat jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications, clament-ils. Les protestataires réclament, principalement, la révision de leur statut particulier. Ils demandent également une revalorisation salariale conséquente. Le ministère campe sur sa position, estimant irrecevables les revendications des grévistes. Le bras de fer qui s’est bien installé entre les greffiers grévistes et le ministère dure depuis une année. Les mouvements de grève sporadiques perturbent l’activité des tribunaux et pénalisent les justiciables.
Sonia B.