Le Sivi-2012 d’Alger n’a pas drainé la grande foule
Les Salons et autres évènements liés à l’automobile ont tendance à drainer la grande foule au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger. Le contraire aurait étonné les professionnels, les concessionnaires et même la clientèle, à commencer par les revendeurs. L’ouverture de la 6e édition du Salon international du véhicule industriel et utilitaire d’Alger (SIVI-2012) a dérogé à cette règle. En effet, elle s’est déroulée dans une ambiance plate. C’est le moins que l’on puisse dire alors que ce segment de véhicules demeure très demandé par les pourvoyeurs de projets à l’Ansej, la Cnac, l’Angem ou encore l’Andi, et les grandes entreprises soucieuses de renouveler leur parc vieillissant. Inauguré par le tout nouveau président de l’Association des concessionnaires algériens de l’automobile (AC2A), Abderrezzak Lachachi, le vice-président Sofiane Hasnaoui, et Noureddine Hassaim, membre de bureau de l’AC2A et patron de Toyota Algérie, en présence du président de la Safex, Rachid Gasmi, le Sivi-2012 n’a pas drainé la grande foule, comme ce fût le cas en mars dernier lors du Salon international de l’automobile. Manque de tact, absence de campagnes publicitaires et d’opérations de marketing, crise de budget et manque d’engouement, cet événement risque de passe inaperçu. Pourtant, les grosses cylindrées sont là : Volvo Trucks (Altruck-Company), Renault Trucks, Hyundai, Scania, Citroën, Daewoo Trucks, Iveco, Mercedes, Fiat professionnel (filiale de Cevital)… La manifestation, qui s’étale du 8 au 13 octobre, devra connaître, selon les concessionnaires, un autre rythme à partir du 3e jour avec les thématiques prévues et les rencontres avec le public, mais il manque ce «petit quelque chose» pour que l’événement retrouve son caractère d’antan. La preuve, malgré la présence des banques et des assurances, qui proposent des produits alléchants, l’engouement est absent, malgré un large choix de véhicules, entre utilitaires légers, camions et autres engins.
Yanis B.