Comment la Suisse entretient le trafic de drogue et le terrorisme

Il y a moins de dix jours, un groupe de dix-sept personnes en France, dont une élue, et deux en Suisse ont été mises en examen dans une affaire mêlant drogue et blanchiment. Il s’agit d’un gros réseau franco-suisse-marocain d’importation de haschich et de blanchiment d’argent. La banque qui blanchit, infiltrée par deux frères, Suisses d’origine marocaine, se trouve en Suisse. L’argent sale repart de ce pays dans des investissements immobiliers au Maroc, des sociétés d’infrastructure touristique ou de location de bateaux qui appartiennent aux trafiquants de drogue. La Suisse apparaît encore une fois comme une plaque tournante du blanchiment d'argent, un argent sale qui a une relation directe avec le trafic de drogue et d'armes et le terrorisme, et tout ce qui relève du crime transfrontalier. Le seul souci des autorités de ce pays est de renflouer leurs banques. Elles disposent de gestionnaires, de financiers et d’avocats qui, en toute immoralité, se mettent au service des organisations criminelles internationales. Des avocats et des notaires suisses sont énormément sollicités dans les affaires de blanchiment car ils apportent une sécurité supplémentaire au blanchisseur : celui du secret professionnel. Ils offrent aussi, de même que les autres intermédiaires financiers, une image respectable qui permet d’endormir la vigilance des banques et des institutions de lutte contre le blanchiment. En fait, la Suisse confirme la réputation qu’elle a depuis de nombreuses décennies, celle d’être le centre du blanchiment des capitaux provenant du monde entier. Eclaboussée par les scandales à répétition qui tournent autour de cette activité criminelle, elle persiste à donner l’impression d’un pays «au-dessus de tout soupçon». Il existe dans ce pays une loi sur le blanchiment d'argent qui oblige les banques à communiquer les transferts de fonds douteux, mais les autorités préfèrent fermer les yeux sur cette activité illégale et criminelle plutôt que faire perdre aux banques leurs clients. Quelle aubaine offre le laxisme complice des autorités suisses aux organisations criminelles en tous genres, qui ont besoin de blanchir les fonds provenant de leurs diverses activités. C’est grâce à la Suisse que leurs profits fabuleux, mais en espèces, tirés de leurs activités criminelles à l’échelle internationale, sont introduits dans le circuit économique normal, c’est-à-dire sont «blanchis», prennent l’apparence d’un argent honnêtement gagné, et deviennent utiles à leurs détenteurs.
Cherif Brahmi
 

Comment (6)

    Anonym
    25 octobre 2012 - 18 h 35 min

    Ils ont raison travailler
    Ils ont raison travailler pour vivre et pour faire de l’argent il faut faire autre chose notre proverbe marocain et tu peux creuver avec ton salaire de misère
    Vive le biznes

    Foralgerian
    23 octobre 2012 - 10 h 44 min

    Someone asked: What about
    Someone asked: What about Algeria?

    Answer:
    why Algeria when the article is about Switzerland, would you ask: what about Switzerland?
    when you read an Article about Algeria!
    or is it the Moroccan bit that had bothered you?

    Hamdi Sellami
    23 octobre 2012 - 9 h 52 min

    At least Algeria is a clear
    At least Algeria is a clear situation. Switzerland is making every effort possible to maintain the image of fair and clean country then in fact, the corruption was born and still running there.

    dine
    23 octobre 2012 - 6 h 37 min

    Comme les suisses refusent
    Comme les suisses refusent d’aider les blanchisseurs d’argent qui volent leurs peuples a arréter de fumer, ils se font traiter des crimes les plus grands. Peut on croire les accusations des gens qui ont déposé leur butin volé aux peuples sous dictatures ches ces suisses amis de trafiquants de drogues? La suisse veut devenir propre par la volonté de son peuple alors allez arreter de fumer ailleurs.

    TARIK bab el oued
    22 octobre 2012 - 17 h 43 min

    MONSIEUR BRAHMI ,
    C’EST TOUTE

    MONSIEUR BRAHMI ,

    C’EST TOUTE LA SUISSE QUI DOIT ÊTRE MISE EN EXAMEN.

    Anonyme
    22 octobre 2012 - 15 h 22 min

    what about algeria ?
    what about algeria ?

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