L’éducation islamique ne sera pas retirée des programmes scolaires

Toutes les matières portant sur l'identité nationale «font partie des constantes nationales, sont intangibles et nul ne saurait y porter atteinte», vient d’affirmer le ministère de l'Education nationale dans un communiqué. Il s'agit des langues arabe et amazighe, de l’éducation islamique et de l’histoire et éducation civique. Ces matières «revêtent un aspect stratégique et l'Algérie s'attelle à en promouvoir la performance à travers les différentes réformes initiées depuis l'indépendance», ajoute le communiqué qui fait suite à de fausses informations publiées par plusieurs quotidiens nationaux. «L'Algérie a pris depuis 1962 une série de mesures dont l'instauration des fondements de l'enseignement national authentique de ces matières», précise le communiqué du ministère de l'Education. Concernant les informations faisant état d'un «projet» portant suppression de la matière de l'éducation islamique et son remplacement par la matière de l'éducation routière, le ministère de l'Education a déclaré n'avoir «reçu aucun projet portant suppression ou remplacement d'une matière donnée». «Comment, alors que nous célébrons le cinquantième anniversaire de l'Indépendance, de tels échos nous parviennent-ils comme s'il s'agissait d'une simple opération de suppression ou de remplacement répondant à certains caprices», s'est interrogé le ministère. «Toutes les matières enseignées portant sur l'identité nationale font partie des constantes nationales qui véhiculent les mêmes valeurs politiques, éthiques, culturelles et spirituelles tendant à consolider l'identité nationale, renforcer l'unité de la nation et promouvoir les valeurs individuelles», précise la même source. «L'Ecole algérienne est appelée, à travers l'enseignement de ces matières, à promouvoir les valeurs de l'islam, de l'arabité et de l'amazighité pour préserver la trame historique de l'évolution démographique et du développement culturel, religieux et linguistique» de la société algérienne, lit-on dans le communiqué. S'agissant de l'éducation routière, le ministère de l'Education souligne qu'il s'agit d'une activité prise en charge par toutes les matières enseignées à l'instar des autres dimensions éducatives telles l'éducation sanitaire et environnementale.
R. N.
 

Commentaires

    Foralgerian
    30 octobre 2012 - 10 h 22 min

    Salam,
    L’éducation islamique

    Salam,

    L’éducation islamique ne semble pas donner ses fruits ni être capable de fournir les bases pour se lancer dans un monde technologique.
    Elle ne fonctionne même pas comme une plate-forme pour le civisme.
    La religion, avant toute chose est une question de choix personnel, ce n’est ni l’affaire de l’état ni d’un parti politique.

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