Longuet fait un bras d’honneur aux Algériens et se déshonore
C’est par un bras d’honneur que l’ancien ministre français de la Défense sous Sarkozy a voulu laver le déshonneur de son pays, sorti d’Algérie un coup de pied au derrière par l’ALN, en 1962. Ce minable doublé de raciste fait partie de ces Français qui gardent encore la trace indélébile des rangers sur les fesses. Cette manière obscène de marquer sa désapprobation d’une reconnaissance des crimes de la France coloniale en Algérie montre à quel point cet homme, qui fait honte à la France de Zola et de Sartre, cache au tréfonds de son âme polluée une haine viscérale pour les Algériens que nous sommes. Normal, diraient les psychiatres ; ce Longuet doit souffrir d’un traumatisme postcolonial qui altère sa capacité à intégrer cette réalité que la France a reçu la tannée en Algérie malgré sa puissance de feu. Lui, Le Pen, Bernard-Henri Lévy et d’autres gueulards sont un instrument à vent qui utilise leur languette fourchue, pour émettre une colonne d’air vicié qui nous saute aux poumons et nous force à boucher le nez avant les oreilles. Ils font partie de ces polluants qui se déposent sur la mémoire, agissent en synergie avec les nostalgiques de l’Algérie française et entraînent les maladies incurables que sont la haine et l’intolérance. Ce Longuet, qui se languit depuis le cuisant échec de son parti aux dernières élections présidentielles et législatives, n’arrive pas à supporter ce revers avec résignation. Toutes les manigances malsaines de son clan de droite pour se maintenir au pouvoir n’ayant pas réussi, lui et ses compagnons défaits penchent un peu plus à droite pour racoler l’électorat du Front national à qui Jean-François Copé vient, lui aussi, de se vendre en cassant du musulman. Il est vrai qu’en France la prostitution est autorisée.
M. Aït Amara
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