Djoudi : «Le recours de Sawiris remonte à près d’une année»

La décision de l’ex-patron d’Orascom Telecom Algérie (OTA), Naguib Sawiris, de recourir à l’arbitrage international pour réclamer 5 milliards de dollars à l’Algérie en dommages et intérêts ne constitue pas en fait une nouvelle démarche «puisqu’elle date de près d’une année», a affirmé lundi le ministre des Finances, Karim Djoudi.

La décision de l’ex-patron d’Orascom Telecom Algérie (OTA), Naguib Sawiris, de recourir à l’arbitrage international pour réclamer 5 milliards de dollars à l’Algérie en dommages et intérêts ne constitue pas en fait une nouvelle démarche «puisqu’elle date de près d’une année», a affirmé lundi le ministre des Finances, Karim Djoudi.
Invité par la presse à commenter la démarche du patron égyptien, en marge de la présentation du texte de loi de finances pour 2013 au Sénat, M. Djoudi a répondu : «Je n’ai pas de commentaire à faire sur cette affaire qui n’est pas une nouvelle information puisqu’elle date de près d’une année. En matière commerciale, lorsqu’il n'y a pas d'accord sur une décision, les opérateurs ont la possibilité d’engager des demandes d’arbitrage.» Sur les négociations en cours entre l’Algérie et Vimpelcom pour l’évaluation et l’achat, par l’Algérie, de 51% d’OTA (Djezzy), le ministre a encore une fois indiqué que «les négociations se poursuivaient». En 2011, M. Sawiris avait cédé 51,7% de sa participation dans Orascom Telecom au groupe russe Vimpelcom. Un quotidien français a rapporté dimanche que M. Sawiris avait décidé de lancer une procédure d’arbitrage international contre l’Algérie, réclamant la somme de 5 milliards de dollars en dommages et intérêts au titre du préjudice qu’il dit avoir subi dans l’affaire Djezzy. M. Djoudi fait remarquer à ce propos qu’«une information rapportée par un journal n’est pas forcément une information nouvelle».
R. N.
 

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