Medelci : «La visite de François Hollande revêt un caractère politique en premier lieu»
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé lundi que la visite prévue du président français François Hollande en Algérie revêt «un caractère politique en premier lieu», vu le besoin des deux pays de se concerter «en permanence» sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun.
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé lundi que la visite prévue du président français François Hollande en Algérie revêt «un caractère politique en premier lieu», vu le besoin des deux pays de se concerter «en permanence» sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun.
Invité de la chaîne I de la Radio nationale, M. Medelci a souligné que la visite de M. Hollande est la première du genre en Algérie depuis son investiture, précisant que sa première rencontre officielle sera avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
M. Medelci a, en outre, mis l'accent sur «le poids politique» de cette visite qui constituera une «occasion pour se concerter au plus haut niveau sur les questions bilatérales et régionales», ajoutant que les deux pays ont besoin «de se concerter en permanence» pour «renforcer la confiance mutuelle et ouvrir les canaux de communication et l'échange d'informations pour définir clairement leurs positions respectives sur les questions d'intérêt commun».
Concernant le passé colonial de la France en Algérie, M. Medelci a indiqué que la question de la mémoire, «même si elle ne figure pas officiellement au programme de la visite de M. Hollande, sera inévitable», notamment, a-t-il dit, après «les déclarations encourageantes de M. Hollande dans ce sens».
«Nous attendons la visite de M. Hollande pour avoir plus de clarifications que le peuple algérien attend sur la question de la mémoire».
Qualifiant les relations algéro-françaises de «très importantes» pour les deux parties et de «lourdes» et «complexes» à la fois, M. Medelci a appelé à faire la distinction entre «les relations régies par le marché de façon presque systématique» et «les relations officielles basées sur des accords et programmes concrets sur les plans politique et administratif».
Pour la période à venir, M. Medelci a fait état d'un «accord sur cinq ans» visant «à arrêter des programmes de coopération algéro-française dans divers domaines et secteurs».
L'accord se veut «un plan complémentaire de la précédente expérience (2007-2011) mais avec de plus grandes ambitions», a-t-il ajouté.
R. I.