Mohamed Mokadem tire sur son «ombre» Mohamed Megueddem
Le directeur du quotidien arabophone Ennahar n’y est pas allé de main morte pour dénoncer Mohamed Megueddem, l’ancien chargé de l'information au cabinet du président Chadli Bendjedid, «une vipère qui n’est vraiment méchante qu’avec ceux qui lui font du bien», maugrée Anis Rahmani, de son vrai nom Mohamed Mokadem, qui semble souffrir de cette homonymie embarrassante. Mohamed Megueddem est un illustre anonyme que seuls «les journalistes d’avant l’ouverture démocratique qui ont eu à le subir» connaissent. Avant d’occuper le très important poste de chef de cabinet du président de la République, Mohamed Megueddem en aura gravi des échelons depuis la gare routière où il aurait exercé comme «receveur à la SNTV» avant de se retrouver au plus sommet de la République. Anis Rahmani croit savoir, par ailleurs, que ce cadre supérieur de l’Etat toucherait une pension qui lui serait versée mensuellement par l’Etat français : «Mohammed Megueddem crache sur l’Algérie en quémandant le SMIG à la France», écrit-il dans un pamphlet adressé à Algeriepatriotique. On ne connaît pas à l’heure où nous publions cet article les raisons qui ont poussé le directeur d’Ennahar à rendre public une telle déclaration enflammée maintenant, alors que les rumeurs sur la supposée appartenance du journal Ennahar à Mohamed Megueddem a toujours été prise pour une évidence depuis le lancement de ce quotidien arabophone et, par la suite, de la chaîne de télévision éponyme. Anis Rahmani va plus loin en accusant Mohamed Megueddem de se prendre pour la «puissance même» et de traiter le peuple algérien de «racaille», tout en terrorisant «tous les VIP», comprendre les personnalités influentes. L’ancien journaliste d’El Khabar et d’Echorouk, et auteur de deux livres sur les groupes islamistes armés, soutient que Mohamed Megueddem «appartient à la classe de ceux qui détruisent» le pays et «se confie aux journalistes anti-Algérie». Anis Rahmani «achève» celui dont il affirme qu’il «n’a même pas le certificat d’études» en lui dédiant un proverbe abâtardissant.
M. Aït Amara
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