Une famille dénonce la spoliation de sa maison

Bonjour,
Nous ne savons plus à qui nous adresser pour témoigner et alerter les instances responsables, et mettre fin à une situation incompréhensible. Nous sommes une famille d'émigrés algériens qui a construit une maison en Algérie, comme de nombreux semblables.

Bonjour,
Nous ne savons plus à qui nous adresser pour témoigner et alerter les instances responsables, et mettre fin à une situation incompréhensible. Nous sommes une famille d'émigrés algériens qui a construit une maison en Algérie, comme de nombreux semblables.
Or, depuis 2004, année du décès de notre père, soit bientôt 9 ans, la cour de justice de Skikda refuse la restitution de notre propriété acquise au prix de nombreux sacrifices. Tout cela à cause d'une personne appartenant au corps médical de l'hôpital de la ville ; cette personne n'hésite pas à utiliser les stratagèmes les plus inimaginables et fait appel à des appuis pour, depuis 9 ans, se maintenir dans notre maison, gratuitement, sans aucun respect pour notre famille qui, depuis la perte de notre père, vit le tourment. Un combat juridique interminable, que d'avocats et d'argent dépensé, pour, à chaque fois, se voir privé de son bien, un bien qui représente la seule chose qui perpétue la mémoire de notre père. Notre mère est âgée et malade, et ne peut disposer de sa maison ; nous ne pouvons rentrer en Algérie car sans toit.
Le nôtre est occupé par une personne qui n'est pas dans le besoin, n'a pas d'enfant en bas âge (une famille composée de 3 adultes et un adolescent). Comment, en 9 ans, cette personne n’a pas trouvé un autre domicile, dégrade notre maison, ne paie rien du tout, et pis, nous manque de respect et s'approprie notre maison sans vergogne ?
Tout cela se passe sous le regard de la justice de cette ville, et nos différents appels au ministère de la Justice à Alger, l'ambassade algérienne à Paris, la présidence algérienne, n’ont pas eu de réponse ! Faudrait-il dire aux immigrés de faire attention, de ne pas construire de maison dans leurs pays, car il pourrait ne jamais en disposer ? Nous sommes à bout, à quelle extrémité faut-il parvenir pour récupérer ses droits ? Peut-être nous reste-t-il que les médias pour attirer l’attention et sensibiliser le gouvernement algérien et les représentants de la communauté algérienne, sur ces pratiques et ces difficultés auxquelles nous les émigrés sommes confrontés dans notre propre pays. Nous sommes ouverts à toute aide et soutien, pour que l'on recouvre nos droits.
Salutations
Lilno

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