Attaque d’In Amenas : la Grande-Bretagne révise sa note de sécurité

A peine l’attaque contre une base pétrolière à In Amenas confirmée que la Grande-Bretagne actualise sa note de sécurité et appelle ses ressortissants à quitter le sud du pays. Elle les conseille de ne plus s’aventurer dans les zones sahariennes proches des frontières avec le Mali, la Libye et le Niger. Par le biais d’une nouvelle note diffusée en début d’après-midi sur le site de son ambassade à Alger, la Grande-Bretagne, qui se sent directement visée par cette attaque contre une base de vie de Sonatrach avec des compagnies étrangères British Petroleum et Statoil , déconseille tout voyage près des frontières algériennes du Sud. «Nous déconseillons tout voyage, essentiellement dans un rayon de 450 km de la frontière du Mali et du Niger, et à 100 km de la frontière mauritanienne. Nous déconseillons également tout voyage dans des zones situées à 50 km de la frontière de la Libye et de la Tunisie, et au sud de la wilaya de Tébessa», indique-t-on dans la note, tout en invitant tous ses ressortissants en Algérie à la vigilance et à la prudence. La Grande-Bretagne justifie la révision de sa note de sécurité en Algérie par les derniers développements, dont l’attaque de la base pétrolière d’In Amenas et la recrudescence de la menace terroriste dans le sud algérien. Mais pas seulement, puisque dans la même note, elle demande à ses ressortissants d’éviter de voyager dans certaines wilayas du Nord, comme Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira, Bordj Bou-Arréridj, Bejaïa et Skikda. «Suite à l'intervention militaire française au Mali, il y a un risque d'attaques de représailles visant les intérêts occidentaux dans la région», souligne encore la note. Londres leur demande en revanche de ne pas quitter les centres-villes des autres wilayas pour ne pas se mettre en danger.
S. B.