Pédophilie intellectuelle
Abuser de la petite cervelle de Mohamed Sifaoui est un acte de pédophilie intellectuelle caractérisé. L’ancien employé de Betchine a été recruté en France comme commentateur saisonnier par le complexe médiatico-industriel du lobby anti-algérien, avec pour mission de jouer un rôle secondaire qui doit se répéter à des dates à peu près fixes dans le feuilleton «Feu à volonté sur l’Algérie !». Lorsqu’il débarque à Paris, il y a une douzaine d’années, il est d’abord soumis à une période d’essai pour tester sa prédisposition à faire le sale boulot. C’est ainsi qu’un colonel de la DST lui fera écrire sa Sale guerre sur l’armée algérienne et l’obligera à le faire signer par l’inculte Habib Souaïdia. «C’est ça ou rien !» lui expliquera-t-on au 84, rue de Villiers. Autrement dit, pas de statut de réfugié politique. Trop tard, Sifaoui a déjà un fil à la patte. A la faveur de la prise d’otages d’In Amenas, la poupée de Geppetto a été sortie du placard pour expliquer comment les services secrets algériens «entretiennent le terrorisme dans la région», «regardent les terroristes sans rien faire», «profitent du terrorisme»… En l’occurrence, Pinocchio a été prié de ne tourner sa langue bifide que six fois et de laisser la septième aux invités français pour dire des choses plus sensées, plus intelligentes. Invité par Yves Calvi à éclairer notre lanterne sur l’action terroriste d’In Salah, notre lampe pigeon ne s’allumera que pour régler ses comptes, pêle-mêle, avec «Bouteflika et ses généraux», Pascal Boniface, coupable de s’être fait inviter au Salon du livre d’Alger et le CFCM auquel il ne reconnaît aucun rôle, bien qu’il appartienne, lui aussi, à la corporation des intermittents du spectacle politique.
M. Aït Amara
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