Ils reconnaissent enfin ?

L’attaque du site gazier de Tiguentourine va-t-elle conduire les pays occidentaux à réviser leur position sur la crise syrienne ? Le drapeau d’Al-Qaïda hissé, furtivement, sur le site pendant la prise d’otages par le groupe terroriste est le même que celui qui est brandi par beaucoup de «rebelles» sévissant en Syrie, armés et financés par le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie, et soutenus par des pays occidentaux dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. La coalition occidentale combat au Mali des terroristes qu’elle soutient en Syrie, sachant que la pseudo-armée syrienne libre est une couverture pour les groupes d’Al-Qaïda. Comment comprendre cette contradiction ? Sans doute, par les intérêts économiques en jeu. En tout cas, pas par les principes de la lutte conséquente contre le terrorisme. Ce sont les ressortissants de ces pays que les terroristes d’Al-Qaïda traquent systématiquement pour en faire des otages. C’est pour cela qu’ils ont attaqué le site de Tiguentourine en territoire algérien, venus de Libye via le Niger. La presse et des experts américains ont admis que la prise des otages du site gazier, ainsi que la bataille qui fait rage au Mali et la mort de l’ambassadeur américain à Benghazi en septembre dernier, sont les conséquences de l’opération de l’Otan menée contre la Libye en 2011. Ils appellent cela «le côté sinistre du printemps arabe» et rappellent que les Algériens avaient prévenu les Occidentaux sur les conséquences de leur intervention militaire en Libye, c'est-à-dire, notamment, sur la prolifération des armes et la porosité des frontières qui en résulteraient. Or, en Syrie, il y a les armes chimiques que les terroristes convoitent certainement. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé une réunion de l’«opposition syrienne» à Paris, le 28 janvier. Tout le monde sait que ce sont les groupes terroristes qui sont les véritables maîtres du terrain occupé par cette «opposition». Le gouvernement français tiendra-t-il compte des leçons de Tiguentourine pour reconsidérer son attitude dans la guerre en Syrie ?
Lazhar Houari

 

Commentaires

    Anonyme
    22 janvier 2013 - 2 h 17 min

    Si les pays occidentaux vont
    Si les pays occidentaux vont réviser leur position sur la crise syrienne, nous ici les algeRIENS ont n a rien a foutre.

    Chose qui est sure, c est que les bêtises du régime algérien nous rendent la vie plus difficile qu elle est deja comme ca.

    Nous vous avons laisser les richesses du pays pour les manger jusqu a ce que vos ventres explosent, pour qu elle raison vous nous laissez pas ganger notre pain tranquille a l étranger?

    Ça vous suffit pas que nous devons baisser la tète devant les collègues ici, quand les algériens font le tamtam en recevant un président français en lui embrassant les mains? Savez vous quelle humiliation c est pour nous ici, ya les ben oui oui.

    Pour quelle raison aimez vous léchez les botes des pd français? dites le moi, Messieurs les patriotiques?

    Il n y a qu une solution au problem de la mafia algerienne et ses chefs francais au pouvoir et sa progéniture: Il faut détruire les puits du pétrole et empêcher tout export. De cette façon il perdrons le goût de l Algerie face a un peuple qui voudra ainsi les manger.

    C est ca la solution et rien d autre. Sans goûte de sang. Et c est dans cette direction qu on va travailler. Jour pour jour. Et on sera pas de la taille des clochards islamistes. Soyez certain.

    Plubliez si vous ete des patriotiques.

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