Afrique Asie : «A In Amenas, la fermeté a prévalu»

Le mensuel Afrique Asie est longuement revenu sur l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi) dans un dossier spécial consacré au Sahel, dans son édition du mois de février à paraître jeudi. Dans un éditorial intitulé «Les enseignements d'In Amenas», le mensuel note que «cohérente avec sa stratégie de lutte contre le terrorisme, l'Algérie a mis en pratique à In Amenas les principes qu'elle n'a cessé de promouvoir sur le plan international : pas de négociation, pas de paiement de rançon». «Faire face avec détermination ou plonger la tête dans les sables chauds d'In Amenas en attendant la bénédiction d'on ne sait quelle partie soucieuse de ses intérêts immédiats et des réactions de son opinion publique, mais sans aucun égard pour les intérêts de l’Algérie, de son peuple et de tous les pays réellement engagés dans la lutte contre ce fléau», s’est interrogé le mensuel. «Pour Alger, confronté à la plus grave prise d'otages jamais enregistrée sur son territoire, et au risque avéré d'une catastrophe humaine, écologique et économique majeure, le dilemme ne s'est, à aucun moment, posé en ces termes biaisés. Car transiger avec ces assassins aurait autorisé de facto d'autres opérations meurtrières de ce genre», a fait valoir Afrique Asie. Le mensuel relève aussi que l'Algérie s'était préparée à affronter les débordements du conflit au Mali, qu'elle s'était employée à prévenir en favorisant le dialogue entre le pouvoir central de Bamako et les rebelles non impliqués dans le terrorisme, ajoutant qu'elle s'était également préparée à «faire face au chaos créé par l'intervention criminelle de l'Otan et de ses supplétifs du Golfe en Libye». Afrique Asie soutient également que «si politiquement, il n'était pas question de négocier ni de transiger avec les ravisseurs afin qu'ils ne tirent aucun bénéfice de leur action criminelle, techniquement, les forces spéciales algériennes s'étaient entourées du maximum de précautions et de garanties pour minimiser les pertes humaines». «La tuerie qui a suivi est essentiellement due aux ravisseurs. Ils ont assassiné la quasi-totalité des otages lorsqu'ils ont compris qu'ils ne pouvaient pas les emmener avec eux dans leur fuite, pour tenter de les monnayer du fin fond de leur sanctuaire malien ou libyen», affirme, par ailleurs, le mensuel dans son éditorial. Il souligne aussi que cette opération terroriste n'a pu être improvisée en quelques jours, notant que ses auteurs «qui agissaient en kamikazes, devaient savoir qu'il ne leur serait laissé aucune autre issue que la reddition ou la mort». «Pour eux, la vie de captifs innocents et des populations environnantes, qui auraient immanquablement été affectées par l'explosion programmée du site gazier, n'entrait pas en ligne de compte. Telles étaient leurs consignes. Ils ont été entièrement responsables de ce carnage», écrit encore le mensuel qui observe que l'Algérie a réagi «en légitime défense» et qu'il ne saurait être question de «faire des agressés les agresseurs». «A In Amenas, la fermeté a prévalu. Reculer devant les terroristes, c'était les autoriser à avancer. Alger n'est pas tombé dans ce piège», conclut l'éditorial.
R. N.
 

Comment (2)

    Karim
    30 janvier 2013 - 21 h 31 min

    préservons notre chère
    préservons notre chère Algérie de ce pseudo printemps arabe qui n’en est pas un faisons de sorte à ce qu’ ils ne déstabilisent pas notre pays ces bedoins quataris même s’ils sont plein aux as ils ne peuvent pas nous ébranler !vive l’algerie sans BELKHADEM !

    Anonyme
    30 janvier 2013 - 12 h 41 min

    Tout d’abord merci! à cet
    Tout d’abord merci! à cet honorable journaliste (elle ou lui) d’afrique /asie.pour leur professionnalisme et honnêteté intellectuelle.sa fait boum au coeur ,dieu soit loué qu’il y a encore des journalistes et intelactuelles intègres. Vive la repubique algerienne democratique et populaire

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