Assassinat d’Aghilès Hadjou : la famille dément formellement des rumeurs malveillantes
La famille Hadjou, dont le fils Aghilès a été assassiné en octobre 2012 à Azeffoun, apporte un démenti formel à d’incessantes rumeurs malveillantes sur les causes de sa mort. Soutenue par le comité du village Aït Illoul, dans la commune côtière d’Azeffoun, cette famille a placardé des affiches à Alger où elle revient sur les conditions et les raisons de l’enlèvement du jeune Aghilès. «Nous, famille Hadjou et comité du village Aït Illoul, tenons à démentir toutes les rumeurs qui circulent sur les raisons de l’enlèvement et de l’assassinat de notre regretté Aghilès», écrit la famille dans ce démenti qui porte le cachet humide du comité du village Aït Illoul, où la victime vivait. La famille poursuit en assurant que son fils avait bel et bien été enlevé et assassiné par une bande de criminels qui réclamait une rançon. La famille a indiqué qu’il s’agissait d’une forte somme d’argent, sans pour autant révéler le montant exact. Elle a précisé que cette demande a été signifiée par un message téléphonique (SMS) envoyé par ses ravisseurs le 21 octobre à 22h25. Visiblement toujours atterrée par la perte tragique de l’un des siens, la famille Hadjou sort ainsi de son silence pour défendre son honneur et celui de son enfant assassiné. Elle s’engage, par ailleurs, à fournir toutes «nouvelles informations en temps opportun». L’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat d’Aghilès a défrayé la chronique en octobre dernier. La découverte de son corps, enseveli sous le sable d’une plage de la côte d’Azeffoun, avait suscité de nombreuses interrogations et alimenté de vives rumeurs. Certaines voix n’ont pas hésité à parler de «crime d’honneur». Une hypothèse qui a été totalement exclue par les enquêteurs de la Gendarmerie nationale. Ce qui n’a pas empêché les folles rumeurs de continuer de circuler, notamment sur les réseaux sociaux.
Sonia B.