Les élèves de Cheikh Imran Hosein écrivent à Algeriepatriotique
Assalam alaikum wa rahmat Allah wa barakatuh, chers frères du journal Algeriepatriotique.
Nous sommes des élèves du Sheikh Imran, qui traduisons ses travaux en français. Baraka Allah fikoum, chers frères, pour les articles de l'interview donnée par Sheikh Imran que vous avez publiés, ainsi que pour votre effort à aider à faire connaitre davantage les travaux du Sheikh Imran sur la place notamment de l'Afrique du Nord.
Assalam alaikum wa rahmat Allah wa barakatuh, chers frères du journal Algeriepatriotique.
Nous sommes des élèves du Sheikh Imran, qui traduisons ses travaux en français. Baraka Allah fikoum, chers frères, pour les articles de l'interview donnée par Sheikh Imran que vous avez publiés, ainsi que pour votre effort à aider à faire connaitre davantage les travaux du Sheikh Imran sur la place notamment de l'Afrique du Nord.
Je voudrais attirer votre attention chers frères sur une erreur dans la traduction courante du verset cité dans l'article concernant le retour des habitants d'une cité, qui ne se fera pas avant que Gog et Magog ne soient relâchés et qu'ils s'y précipiteront de chaque hauteur. Comme l'a expliqué Sheikh Imran conformément à l'étude eschatologique qu'il a faite et l'exégèse du Coran et de l'étude des évènements historiques qui corroborent le sens original du verset en arabe et non la version courante de sa traduction, le verset parle bien du retour des Israélites vers la cité sainte de Jérusalem.
En effet, ce verset correspond bien au retour «forcé» et voulu par les Israélites vers la cité sainte de Jérusalem, alors qu'il leur a été interdit par Allah subhanah wa taala d'y retourner. Allah dit «qu'ils ne retourneront plus» أَنَّهُمۡ لَا يَرۡجِعُونَ
Dans les traductions courantes du Coran, nous trouvons, hélas, ce verset traduit «par retour à la vie d'ici-bas» , comme repris dans votre article, or, ce retour tel qu'il l'a expliqué et analysé le Sheikh Imran de point de vue eschatologie islamique et historique indique bien un retour des israélites vers la Terre sainte alors que ce retour leur a été formellement interdit par un décret divin.
Le verset nous indique ainsi que ce retour finalement voulu et forcé par les Israélites se produira à une époque où les populations mondiales de Gog et Magog auront envahi la terre entière, ce qui correspond bien à « ils se précipiteront de chaque hauteur» مِّن ڪُلِّ حَدَبٍ۬ يَنسِلُونَ
Tout comme le dit Sheikh Imran dans l'article :
«Quelle qarya (cité) ? Il est facile pour vous de dire (qu’il s’agit de) Jérusalem. Tellement d’événements se sont produits qu’il devient facile de comprendre que le mot qarya renvoie à Jérusalem et que ceux qui ramènent les Israéliens à la Terre sainte pour s’en proclamer propriétaires sont Gog et Magog. Les juifs sont de retour à la Terre sainte aujourd’hui et un Etat d’Israël a été réinstauré sur cette Terre sainte…»
Aussi, le verset traduit par retour «à la vie d'ici bas» prend un tout autre sens, et il n'est pas question ici d'un retour à la vie d'ici bas, d'autant plus que si retour il y a «à la vie d'ici-bas» cela supposerait un retour de l'au-delà à la vie d'ici -bas, ce qui n'est nul part indiqué dans le Coran un tel retour, ceci d'une part, et d'autre part dans le verset original en arabe il n'est nul fait mention d'un tel retour à la vie d'ici bas, ce sont les traducteurs du sens du Coran qui ont ajouté cette phrase (par erreur) de «à la vie d'ici-bas», aussi, il convient de rectifier le sens de cette traduction du verset.
Ainsi, le verset repris dans l'article : (Il est défendu aux habitants d’une cité que Nous avons fait périr de revenir à la vie d’ici-bas jusqu’à ce que soient relâchés les Yâjûj et les Mâjûj et qu’ils se précipiteront de chaque hauteur),
prendrait ce sens dans la traduction du sens tel que l'a démontré Sheikh Imran dans son étude eschatologique et de l'exégèse du Coran, et qui correspond au verset lui-même original en langue arabe, comme suit :
(Et Il est interdit aux habitants d’une cité que Nous avons détruite, qu'ils (n'y) retourneront plus, jusqu'à ce que soient relâchés Yâjûj et Mâjûj et que de chaque hauteur ils se précipiteront).
وَحَرَٲمٌ عَلَىٰ قَرۡيَةٍ أَهۡلَكۡنَـٰهَآ أَنَّهُمۡ لَا يَرۡجِعُونَ (٩٥) حَتَّىٰٓ إِذَا فُتِحَتۡ يَأۡجُوجُ وَمَأۡجُوجُ وَهُم مِّن ڪُلِّ حَدَبٍ۬ يَنسِلُونَ
Baraka Allah fikoum encore une fois chers frères et sœurs.
Nous serons heureux de garder un contact avec vous, les articles du journal Algeriepatriotique ont été publiés sur le site francophone officiel du Sheikh Imran Nazar Hosein avec les références et liens de votre journal, et serons heureux de publier la suite de cette interview Insha Allah.
Wa salam alaikum wa rahmat Allah wa barakatuh.
L., élève du Cheikh Imran
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