Farouk Ksentini : «La torture n’existe pas en Algérie»
Très critique sur la détention préventive jugée abusive, Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), se réjouit de constater que la torture n’est pas pratiquée en Algérie. Un bon point dans un pays au pouvoir souvent qualifié de «stalinien». S’exprimant en marge d’une rencontre sur le protocole facultatif à la convention des Nations unies contre la torture, Me Ksentini a affirmé que la commission qu’il préside «n’a reçu, à ce jour, aucune plainte concernant des cas de torture ». Selon lui, les nombreuses enquêtes menées sur la situation des droits de l’Homme ont démontré que l’Algérie est un pays «propre» et qu’elle n’avait «rien à cacher» à ce sujet. Me Ksentini répond ainsi à ces rares voix qui accusent de l’étranger l’Etat algérien de pratiquer la torture, notamment dans des commissariats, sans avoir réussi à fournir la moindre preuve tangible. Si l’Algérie n’a pas encore ratifié le Protocole facultatif à la convention de l’ONU contre la torture, c’est parce que, précise Me Ksentini, elle veut se donner suffisamment de temps pour bien étudier cette question.
S. B.
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