Affrontements au Mali : la vraie guerre a commencé
Une vingtaine de terroristes ont été tués et six soldats maliens et français blessés au cours des combats jeudi à Gao, où des tirs sporadiques étaient entendus vendredi dans cette ville du nord du Mali, selon des sources militaires.
Une vingtaine de terroristes ont été tués et six soldats maliens et français blessés au cours des combats jeudi à Gao, où des tirs sporadiques étaient entendus vendredi dans cette ville du nord du Mali, selon des sources militaires.
«Les forces armées maliennes appuyées par la force de réaction rapide française, avec notamment deux hélicoptères Gazelle du Groupement tactique interarmes 2, sont parvenues à neutraliser une quinzaine de terroristes» à Gao, écrit l'état-major sur le site internet du ministère français de la Défense dans un point de situation. Au même moment, sur le terrain des tirs sporadiques continuaient de se faire entendre vendredi matin à Gao, ville du nord du Mali, au lendemain des violents combats entre soldats maliens, assistés par des Français, et des terroristes infiltrés dans la ville, notamment aux entrées sud et nord, mais également dans le centre où «des snipers» sont positionnés sur les toits, selon des témoignages sur place, rapportés par les agences de presse. Les militaires maliens ont évoqué jeudi la présence d'une «quarantaine d'islamistes» venus de villages proches de Gao. Une source militaire a confirmé, sans en préciser le nombre, l'envoi d'hommes armés dans la ville, disant que «la bataille» ne faisait «que commencer» pour reconquérir Gao, Kidal et Tombouctou. Le Mujao a également revendiqué un «attentat» à Kidal, où un véhicule a explosé jeudi près d'un camp de militaires français et tchadiens, tuant sur le coup son conducteur.
R. I.
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