Ferhat et la chorale
Notre éditorial sur le flirt politique entre le MAK de Ferhat Mehenni et le Crif que préside Richard Prasquier nous a valu une avalanche d’insultes de la part des adeptes du chanteur de Tahya briziden (vive le président) converti en gourou. Un éditorial sarcastique publié au lendemain de la visite du maître de cette secte aux contours racistes en Israël n’avait pas suscité autant d’animosité, bien que ce fût un lazzi. Il reprenait, en fait, des propos de Ferhat Mehenni tirés d’une interview accordée à un journal électronique et les soumettait à une analyse psychiatrique, les revendications de l’interviewé frisant la psychopathie. Cette fois, la réaction ne s’est pas fait attendre. Sur le site du MAK, le bras droit de Ferhat Mehenni a été atteint d’une crise de panique au point de devoir publier une mise au point, dans laquelle il a dû jurer par tous les saints ne rien à voir avec ce «M. Aït Amara», coupable du crime de lèse-majesté, pour avoir critiqué son Altesse le nouveau roi des Kabyles, Ferhat Premier. Que M. Moussa Naït Amara se tranquillise. Nous attestons, ici, que M. Aït Amara désigne réellement un journaliste issu d’une région de Grande-Kabylie dont les habitants furent parmi les premiers à avoir pris les armes contre les hordes terroristes islamistes, votent toujours pour l’opposition et vouent le respect aux martyrs tombés au champ d’honneur en combattant les mêmes forces qui avaient, à l’époque déjà, utilisé le fait berbère pour diviser l’Algérie et affaiblir la révolution armée. Dans le même sillage, un hurlement strident sous forme d’article, posté par un membre de la secte pris d’une tétanie passagère à la lecture de l’éditorial d’Algeriepatriotique, se perd dans un délire fantasmagorique, confondant site et caserne ; un disciple obéissant à qui on a appris à répéter les refrains d’une chanson passée de mode.
M. Aït Amara
(A ne pas confondre avec Moussa Naït Amara)
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