Guerre de succession au FLN : Ammar Saïdani écarté
L’ancien ministre et porte-parole du mouvement de redressement du FLN, Hadi Khaldi, a affirmé, aujourd’hui lundi, que le mouvement œuvrait actuellement «à mobiliser les militants pour plébisciter Mohamed Boukhalfa» à la tête du FLN, en remplacement d’Abdelaziz Belkhadem. Ce choix a été fait suite à la disparition d’Abderezzak Bouhara, qui était présenté comme «l’homme du consensus» au comité central du parti pour occuper ce poste. Khaldi a précisé, dans sa déclaration à la presse en marge de l’ouverture des travaux de la session de printemps du Conseil de la nation, que le mouvement de redressement a rappelé un certain nombre de conditions qui devraient être réunies chez le futur secrétaire général, parmi lesquelles essentiellement «celui de ne pas être impliqué dans des affaires de corruption», en plus d’un long parcours militant. Il est clair que Khaldi fait allusion à l’ancien président de l’APN, Ammar Saïdani, dont le nom a été cité par la presse dans un scandale financier et qui avait été propulsé un moment au-devant de la scène comme successeur potentiel de Belkhadem. L’ancien ministre de la Formation professionnelle explique que Mohamed Boukhalfa «remplit toute ces conditions». Evoquant la question de la corruption, Khaldi dit soutenir les dernières mesures prises par le président de la République pour combattre ce fléau, mesures énoncés dans son discours du 24 février dernier.
Karim B.
Comment (2)