Les entreprises italiennes veulent venir massivement en Algérie
Les Italiens ne veulent rien lâcher en Algérie. Ils s’intéressent à tous les secteurs. Des travaux publics au transport maritime en passant par l’aménagement de nouvelles zones industrielles, la pêche et les TIC. La forte délégation d’une vingtaine de chefs d’entreprise italiens venus au début de la semaine a affiché ses «ambitions» pour l’Algérie. Conduite par le vice-président de l'Institut italien pour l'Asie et la Méditerranée (Isiamed), la délégation a balisé le terrain pour les hommes d’affaires italiens qui voudraient venir investir et activer en Algérie. Les opérateurs économiques italiens ne cachent pas que la crise qui secoue leur pays s’est gravement répercutée sur leurs affaires et affirment vouloir rebondir ailleurs. Ils disent qu’ils sont prêts à participer à la réalisation des programmes de développement en Algérie. «L'Italie traverse un période difficile mais nous sommes disposés à vous transférer notre meilleur savoir-faire, en tissant avec nos homologues algériens des partenariats industriels basés sur la confiance», avait déclaré le vice-président de l’Isiamed. Déjà fortement présents en Algérie, les Italiens qui disposent du réseau de PME-PMI le plus étoffé au monde, avec plus de 900 millions, estiment qu’il y a en Algérie «énormément d’opportunités d’investissement et de bonnes affaires à conclure». Les opérateurs économiques italiens affirment également être prêts à mettre leur savoir-faire et leur expérience au profit des entreprises algériennes. Pour eux, la règle de 51/49 ne pose pas de problèmes. Les relations économiques entre les deux pays sont intenses. Le volume des échanges entre les deux pays a atteint 15 milliards de dollars en 2012. Un volume que les Italiens veulent considérablement augmenter.
Sonia B.
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