Les étudiants de l’université de Laghouat se révoltent
L’université de Laghouat est totalement paralysée depuis ce matin par un mouvement de grève initié par six organisations estudiantines. Leur colère, elles l’expriment de la manière la plus forte. Même le portail d’accès a été barricadé empêchant pendant des heures l’entrée ou la sortie de cette enceinte universitaire. Ces organisations estudiantines (ONEA, UNJA, ONSE, UGEA, AREN, SNE et UGEA) se disent révulsées par «l’attitude» de la direction qui refuse d’accéder à leurs revendications. Dans un communiqué commun, ces organisations estudiantines accablent les gestionnaires de l’université qui, selon eux, sont «responsables des conditions catastrophiques» dans lesquelles sont englués les étudiants. Ces organisations sont allées jusqu’à réclamer une commission d’enquête sur l’état de dégradation avancé de cette université. Une dégradation à tous les niveaux. Parmi les départements qualifiés de «chaotiques», ceux des langues étrangères, de biologie, des sciences politiques et des sciences humaines. En plus du fonctionnement dit aléatoire de ces départements, les organisations estudiantines exigent une restructuration et une révision dans le fond de la formation. Pour elles, le problème est profond. Il y va de la valeur de leurs diplômes et de l’avenir professionnel de milliers d’étudiants. Ces organisations dénoncent les mesures de représailles prises contre des représentants des étudiants, interpellant par leur action les pouvoirs publics afin d’intervenir et mettre fin à ce qu’ils qualifient de «massacre».
Sonia B.
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